Ph., G.AdC DIN CUŢITUL ACESTA CURGE METAL din cuţitul acesta curge metal când te iubesc din copacul nemişcat curge lemn când te iubesc din asfalt curg tîrfe când te iubesc din apă curge nămol când te iubesc şi te iubesc pentru că nu ştii că te iubesc pentru că nu ştii ceea ce îmi place la tine pentru că nu poţi să-ţi imaginezi ceea ce îmi imaginez eu când te privesc verde în faţă ca pe-un duşman pentru că mi-e greu să nu te ating dar nu te voi atinge niciodată nici măcar în iad şi nici măcar aici pe drumul atît de cunoscut încît poţi înnebuni pentru că eşti abia la-nceput eu sunt abia la sfîrşit Angela Marinescu Texte inédit pour Terres de femmes (D.R.)
|
ANGELA MARINESCU Ph. D.R. NOTICE BIO-BIBLIOGRAPHIQUE établie par Linda Maria Baros Basaraba-Angela Marcovici, dite Angela Marinescu, est née le 8 iuillet 1941 à Arad. Elle a fait des études de médecine à Cluj et des études de psychologie à l'Université de Bucarest. Depuis 1969, elle a publié quinze recueils de poèmes, parmi lesquels on peut citer : Sang bleu (Sânge albastru, 1969), La Cire (1970), Poèmes (1978), La Structure de la nuit (1979), Le Blindage final (1981), Chaux (1989), Le Parc (1991), Le coq s’est caché dans l’entaille (Cocoşul s-a ascuns în tăietură, 1996), Skanderbeg (1999), Des fougues postmodernes (Fugi postmoderne, 2000), Je mange mes vers (Îmi mănânc versurile, 2003), Le Langage de la disparition (Limbajul dispariţiei, 2006), Événements dérisoires de la fin (Întâmplări derizorii de sfârşit, 2006), Probleme personale, 2009. Sa poésie a été traduite en plusieurs langues et a reçu le Prix National Mihai Eminescu, le Prix Nichita Stanescu et le Prix de Poésie de l’Union des Écrivains de Roumanie. Angela Marinescu a également publié deux essais, Le Village à travers lequel je me promenais la tête rasée (Satul în care mă plimbam rasă în cap, 1996) et le Journal écrit dans la troisième partie de la journée (Jurnal scris în a treia parte a zilei, 2004). Dans le courant de l'année 2011 paraîtra en France, aux éditions L’Oreille du Loup, l’anthologie Je mange mes vers, qui regroupe des poèmes écrits par Angela Marinescu, dans une traduction de Linda Maria Baros. ■ Voir aussi ▼ → (sur Books.google.fr) Douze poètes roumains. |
Retour au répertoire de mars 2010
Retour au Sommaire de l'anthologie poétique Terres de femmes
Retour à l' index des auteurs
De fait, nous ne sommes jamais (ou rarement) accordés au même point du sentier, et encore moins à celui du cheminement que nous avons engagé au plan personnel.
Aimer ? C'est gratuitement hors champ... ce poème chante juste.
MC
Rédigé par : Marie-Christine Touchemoulin | 31 mars 2010 à 13:14
La poète québécoise, Anne Hébert, a écrit dans Le Temps sauvage... je cite l'essentiel de mémoire, sans réfléchir, ses mots qui sont entrés en moi pour s'y graver :
... il est toujours ou trop tôt ou trop tard pour quelqu'un...
Cet après-midi, dans le métro lyonnais, je songeais au poème que vous venez de divulguer... à mon piètre commentaire... quand le Québec m'a fait ce clin de l'œil posthume... il m'a semblé que je devais venir le partager ici... ???
MC
Rédigé par : Marie-Christine Touchemoulin | 31 mars 2010 à 21:12