Ph., G.AdC PRÉSENCES Écho rugueux trop lointain. Mémoire en terrasses noyée sous l’opacité veinée de chuchotis grandissants. Voyage chaotique sans attaches roches empilées en équilibre douteux des pages mortes pour sentinelles. Seuls des limons pâteux où l’on s’embourbe seules des bribes confuses non déchiffrées de longs murmures comme fumées affluant nous viennent. Sons érodés un bourdonnement ondule vision d’un espace barbare et nu. Mémoire errante de nœuds et de méandres détournée, mémoire diapason prête à vibrer au moindre appel. Mais d'où venu ? Pollens de cendre mêlés fatras désordre larmes et foudre et ce cri puissant jamais assoupi qui nous traverse. Mémoire grosse prête à rompre à renverser l’infinité apeurée. Mémoire irradiante long remuement en soi. Éclats miettes à rassembler à collecter… Toi à l’écoute toi te perdant une fois de plus dans ces hiéroglyphes intimes griffus prégnants qui t’assiègent et qui t’obsèdent, écrans opaques sur le présent. Agnès Schnell D.R. Texte inédit Agnès Schnell pour Terres de femmes |
■ Agnès Schnell sur Terres de femmes ▼ → [En apparence rien n’a changé] (extrait d’En filigrane, l’Ardenne…) → [Un cri vrille] (autre poème extrait d'En filigrane, l’Ardenne…) → Il y a des jours comme ça |
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