IL RESTERA MON SIGNE
Edith Azam
D.R. Texte inédit
Edith Azam/Terres de femmes
EDITH AZAM ■ Edith Azam sur Terres de femmes ▼ → Il n’y a cette perte de moi (extrait de Le mot il est sorti) → Décembre m’a ciguë (note de lecture d’Isabelle Lévesque) → « Je voudrais devenir oiseau » (lecture de Décembre m'a ciguë par AP) → [Je dis le mot : mourir] (extrait de Décembre m’a ciguë) → [Je regarde mes mains] (extrait d’Oiseau-moi) → Suis-moi → Édith Azam | Bernard Noël | [comment ça s’ouvre un corps] (extrait de Retours de langue) → Édith Azam | Bernard Noël | Retours de langue (lecture d’AP) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur Dailymotion) Bruits de bouche : Edith Azam, Bouche cousue (Performance du 14 novembre 2009 pour Le nouveau festival [46:02]) ; → (sur Libr-critique.com) videopodcast d'une lecture d'Edith Azam au Festival de Lodève 2006 ; → (sur Un nécessaire malentendu, le site de Claude Chambard) Édith Azam : la poésie comme défibrillateur (Préface de Letika Klinik d'Edith Azam, éd. Dernier Télégramme, 2006) |
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Mais nom d'une pipe ! (dirait Magritte), m'expliquerez-vous un jour, chère Angèle, ce qui, de cette éblouissante culture classique qui aurait pu vous transformer en spécialiste de cette littérature que vous aimez, de cette peinture italienne du Quattrocento que vous poursuivez dans les musées, vous fit cheminer en cette terre d'inconnaissance et de fracture de la poésie. Métamorphose d'un papillon entrant dans sa chrysalide pour y chercher le secret de l'origine (et quel monde d'écriture étrange et fascinante offert par ces poètes de Terres de femmes...) Ah, vous ne cessez de me surprendre... en ces hautes terres... Vertige...
Rédigé par : Christiane | 18 décembre 2009 à 22:47
Je vois que vous ne me connaissez que partiellement, ma chère Christiane. Etes-vous allée sur ma série Eclats d'éclats ? Je viens de m'y promener après vous avoir lue, comme ça, pour voir si je m'y retrouve. Eh bien oui !
Il n'est pas grand-chose dont je sois spécialiste, vous savez ! Mais j'aime les mots. Et le sens qu'ils peuvent prendre dans la page. Même fractionnés. Et ce poème d'Edith Azam, le premier mis en ligne sur Terres de femmes, sonne comme un manifeste. De cela, je la remercie.
Rédigé par : Angèle | 18 décembre 2009 à 23:49
Mais tandis que "tout simplement..."
"RIEN"...
Nous invite à respirer, nous parvenons à dire... ça...
Ou à témoigner de ça...
Tout nous invite à prendre dimension en vivant...
Bien à vous tous,
Marie-Christine...
Rédigé par : Marie-Christine Touchemoulin | 19 décembre 2009 à 00:47
Edith Azam... Vous... Cette écriture graphique me parle, j'y viens par la peinture abstraite, détour nécessaire pour suivre votre fil somptueux et funambulique, la création de votre ami et complice Guidu Antonietti di Cinarca et votre magicien de double invisible, Yves, sans qui rien ne serait de la chair tactile de ces mots, de leur poids sur la page. Ce que je ressens ?
L'effacement progressif des mots évoque pour moi une disparition, une trace d'absence, un déplacement du lieu de la parole. Ces mots-absence deviennent objets de désir et font surgir ceux que vous nous offrez d'une vibration étrange, présence absente, virtualité d'un son-silence. Vous abandonnez les complexités narratives et vous faites une musique d'âme de la langue : rythme et sonorités rares à l'amble d'un toucher hallucinatoire des mots. La lecture devient tactile, une écriture braille pour voyants aveugles. Ils deviennent objets tout près des corps, intenses, lumineux, une aura de la parole. Ce sont des paroles ailées, mystérieuses, convoitées par les dieux jaloux ! Icare, oui, bien sûr ! des mots innommables qui communiquent dans le vide, la contemplation, l'obscur. ça fait souvent mal. Pressentiment tragique de la vie ? Vous y êtes présente jusqu'à l'effacement de votre être, abstraction lyrique comme les peintres que j'aime. Solitude. Assomption...
C'est très difficile mais aussi envoûtant. Je retourne aux "éclats d'éclats" , la pensée dilatée par ce trop peu de mots. Merci à vous poètes.
une promeneuse attentive de ces pages...
Rédigé par : Christiane | 19 décembre 2009 à 10:10
Dire ma joie immense de retrouver l'écriture fractale de l'amour, les bris de mots, les éclats opaques puis dépolis des mots d'Edith Azam. Ne manque que sa voix funambule sur un nerf tendu pour exaucer la lueur d'aube qui sourd dessous chaque texte et celui-ci, non, Edith, nous ne sommes pas morts, non, nous sommes plus que vivantes et c'est pour cela, précisément que vos textes sont vitaux.
Rédigé par : Florence Noël | 19 décembre 2009 à 11:54
ma chère Edith, j'avais mis le petit message ci-dessous à côté de ton texte sur la page facebook d'Angèle Paoli, -- Yves Thomas vient de m'avertir qu'il faut le mettre ici pour que tu puisses y accéder.
voici donc:
"douce & belle surprise de retrouver ici Edith, la fragile farouche timide rageuse tendre violente Edith, que d’année en année je rencontre aux VOIX DE LA MEDITERRANÉE à Lodève
et son texte je le lis, entendant résonner en moi sa voix inconfondable, me souvenant de sa rythmisation saccadée, de ses gestes, transe de syllabes & de paroles
si tu passes par cette page, Edith, je dépose pour toi un tout tendre baiser... "
[envoie-moi ton adresse mail à l'occasion pour que je puisse t'écrire direct]
Rédigé par : Lambert Schlechter | 20 décembre 2009 à 17:26
Chère Angèle...
WAOUH... Ben dites donc... Jamais je n'aurais imaginé tout cela, toutes ces paroles avenantes et qui me donnent du courage... Je ne sais si vous connaissez ces personnes ou si vous leur répondez, mais si vous en avez l'occasion, dites-leur merci de ma part, du fond du coeur, oui parce que, tout simplement, ça me touche, ça me touche beaucoup tout ça oui... et c'est beaucoup de prévenance...
Alors merci à vous aussi, un très grand merci : un grand cercle !...
Vous dire aussi que votre site est très beau et ma logique le comprend (ce qui n'est pas peu de chose et m'a permis de m'y promener allègrement depuis l'éveil ! Et ça aussi, toutes ces poésies, c'est de la douceur en plus, de la vie rajoutée à la vie pour ainsi dire...) ... Alors pour toutes ces raisons oui, je vous remercie vraiment beaucoup, Angèle...
Très gentiment,
edith
Rédigé par : Edith Azam | 21 décembre 2009 à 23:04