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ANTONELLA ANEDDA Source ■ Antonella Anedda sur Terres de femmes ▼ → février, nuit → mars, nuit → mai, nuit → octobre, nuit → novembre, nuit → 13 décembre **** | Fête de sainte Lucie (décembre, nuit) → Archipel → Avant l’heure du dîner (+ notice bio-bibliographique) → Le dit de l’abandon → Frontières (extrait d’Historiae) → Per un nuovo inverno → S → 11 septembre 2001 → 10 février 2013 | Antonella Anedda, Senza nome. Sartiglia (extrait de Salva con nome) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Salva con nome → (dans la Galerie « Visages de femmes ») le portrait d' Antonella Anedda (+ deux poèmes extraits de Nomi distanti et de Notti di pace occidentale) ■ Voir aussi ▼ → les pages que le site Italian Poetry a consacrées à Antonella Anedda → (sur Poetry International Web) un dossier Antonella Anedda → (sur Niederngasse 16, janvier-mars 2006) un entretien (en italien) avec Antonella Anedda → (sur Her circle ezine) Antonella Anedda: Encounters with Silence, the Page, and the World (7 mars 2008) → (sur La dimora del tempo sospeso) de longs extraits (en italien) des différents recueils d'Antonella Anedda → (sur books.google.com) d'autres larges extraits de Notti di pace occidentale → (sur Progetto Babele) une interview (en italien) d'Antonella Anedda par Pietro Pancamo ■ Voir | écouter ▼ → (sur le site de la Bibliothèque municipale de Lyon) conférence autour d'Antonella Anedda, Entre racine et lame, organisée dans le cadre du Printemps des poètes 2010, animée par Angèle Paoli et Marc Porcu → (sur Lyrikline) plusieurs poèmes extraits de Residenze invernali, de Notti di pace occidentale et de Salva con nome, dits par Antonella Anedda |
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"J'assiste à ce dont je me souviens". Quelle extraordinaire perception du cheminement étrange de la mémoire en nos pensées. Notre langage est dépendant d'un effritement du réel et de nos refus de savoir l'avant de nous. Cette pensée forte est ancrée dans une langue superbe que j'ai plaisir à retrouver, ici.
Rédigé par : Christiane | 21 octobre 2009 à 20:06
"Ce que l'eau efface tombe dans le pouvoir de la lumière. Le bois est marqué, vulnérable, calciné... à présent que je vois derrière la vitre d'un musée, me revient en mémoire la carcasse..."
En ce qui me concerne, de "la chaise" d'une vie où la mienne fut portée en assise, je vois par-delà l'écorce d'Alzheimer...
je sublime la carcasse de l'arbre que je discerne sans pouvoir prendre assise !
Car je logerai toujours dans l'ombre portée du jour sans pouvoir argumenter l'obscurité !
Ecrire mon poème personnel ne consistera jamais qu'en cela...
Rédigé par : Marie-Christine Touchemoulin | 21 octobre 2009 à 22:50
"l'arbitraire des détails" et leur charge émotive, toute la littérature est ici résumée... Antonella Anedda n'a pas fini de se faire traduire... Elle pose les mots où ça rejoint les bords du sommeil volontaire. Peux-tu nous traduire le titre et le commenter ?
Rédigé par : Mth P | 22 octobre 2009 à 19:10
« Ritagliare » signifie littéralement « découper ». C'est aussi le titre de la première partie de La vita dei dettagli (La vie des détails), ouvrage qui en comporte cinq. Dans son introduction, Antonella Anedda explique son projet d'écriture. Il s'agit ici, non pas de commenter un tableau, une peinture. Mais de dégager de certaines toiles un détail et d'en faire en quelque sorte le sujet d'une nouvelle œuvre. Ainsi le détail, retaillé par le regard, séparé de sa gangue d'origine, se charge-t-il de sa vie propre. S'intéresser aux détails d'une œuvre, c'est les laisser vivre à leur rythme, indépendamment de la peinture à laquelle ils appartiennent; c'est les confronter à la liberté. Une liberté qui passe par la transgression de celui qui s'attarde, interroge la part secrète, imperceptible d'une œuvre d'art.
Chère Mth, je n'ai pas encore eu le temps d'explorer ce petit livre très précieux, dont j'aimerais prochainement partager avec mes lecteurs(rices) toute la densité et la profondeur. Mais j'en goûte déjà, fragment après fragment, la saveur mystérieuse.
Rédigé par : Angèle Paoli | 23 octobre 2009 à 19:48