Ph., G.AdC
LOS ÁRBOLES MULTIPLICAN SUS RAMAS
Los árboles multiplican cada primavera sus ramas,
hay flores de amenazante fragilidad
¿ Cuánto tiempo vive una amapola ?
¿ Y la margarita que me enseñaste a deshojar ?
¿ Y ya cuántos tréboles arrancaste
para encontrar cuatro hojas y gritar que la suerte es para vos ?
Sabías que a mí me duelen las flores,
siento el ínfimo ruidito que hacen cuando alguien al descuido
las arranca
LES ARBRES MULTIPLIENT LEURS BRANCHES
Les arbres multiplient leurs branches chaque printemps,
il y a des fleurs d'une fragilité menaçante
Combien de temps vit un coquelicot ?
Et la marguerite que tu m'as appris à effeuiller ?
Combien de trèfles as-tu cueillis jusque-là
pour trouver quatre feuilles et crier que la chance est avec toi ?
Tu savais que les fleurs me font mal,
j'entends l'infime petit bruit qu'elles font quand quelqu'un les arrache
sans faire attention
Vivian Lofiego, Desde el bosque in Cinq femmes poètes d'Amérique latine aujourd'hui, édition bilingue, poèmes choisis et présentés par Adélaïde de Chatellus, Le Temps des Cerises, 2009, pp. 64-65. Traduit de l’espagnol dans l’atelier de traduction des universités de Rouen, La Sorbonne et Lausanne. Avec la participation de Claude Couffon.
L’ARBURI MULTIPLICHEGHJANU I SO RAMI
L'arburi multiplicheghjanu i so rami ogni veranu,
ci sò i fiori di una fragilità minacciosa
Quantu tempu campa un pampasgiolu ?
È a pratellina ch'è tù mi insignasti à sfuglià ?
Quanti trifogli cuglisti sin'ad avà
per truvà quattru foglie è mughjà chì a furtuna hè toia ?
Sapii ch'elli mi facenu sente i fiori,
sentu u stridarellu infimu ch'elli facenu quandu omu i sradicheghja
senza fà casu.
Traduction inédite en corse de Francesca Graziani
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