Ph., G.AdC TRACES Comme rêver se déchire vivre se déchire cabri des neiges laissant les traces de ses sabots nocturnes sous la voûte de la mémoire dans la paille plus faible le souffle plus court l'animal que rongent les vers fixe son œil à l’ampoule son étoile longtemps je tiens son nom de pierre dans mon poing serré longtemps le givre sur mon cœur noircit le jour j'attends un signe venu de la terre la verte marée du printemps pour — dans l'herbe et la lumière — laver mes mains — mes yeux — mes pieds — Livane Pinet, La Part d’ombre, La Dame d’Onze Heures, Isabelle Raviolo Éditions, 2009, page 41. Encres d’Isabelle Raviolo. |
LIVANE PINET Source ■ Livane Pinet sur Terres de femmes ▼ → [Le soleil se rapprochait](extrait des Pierres filantes) ■ Voir aussi ▼ → (sur Poezibao) La Part d’ombre, de Livane Pinet (lecture de Sylvie Fabre G.) |
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Merci de "répandre la lumière" de ces poèmes...
"On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie ou le miroir qui la reflète."
Edith Wharton (dont je viens de relire avec émotion Le Temps de l'innocence).
Rédigé par : Christiane | 14 juillet 2009 à 12:38