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Rédigé le 30 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Rédigé le 29 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)
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Rédigé le 28 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Rédigé le 27 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)
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Rédigé le 26 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’uomo quando imprigiona le bellezze della natura ed anche il volo degli uccelli, a volte, non lo fa per cattiveria. Io sono convinta che l’uomo quando si stupisce delle alte qualità di Dio e della natura può anche diventare un assassino. Ph., G.AdC Quand l’homme emprisonne les beautés de la nature et aussi le vol des oiseaux, parfois, il ne le fait pas par méchanceté. Je suis convaincue que quand l’homme s'étonne des hautes qualités de Dieu et de la nature il peut aussi devenir un assassin. Alda Merini, Après tout même toi | Dopo tutto anche tu, Collection noire et rouge : “disait le poète disait l’ouvrier” dirigée par Dom Corrieras, Oxybia Ėditions, 2009, pp. 40-41. Traduction française de Patricia Dao.
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ALDA MERINI Source ■ Alda Merini sur Terres de femmes ▼ → La Folle de la porte à côté (lecture d'AP) → [È un petalo la tua memoria] (extrait de La Folle de la porte à côté) → Ma poésie est vive comme le feu → Mare → (dans la galerie Visages de femmes de Terres de femmes) Il mio primo trafugamento di madre ■ Voir aussi ▼ → (sur Danger Poésie) Après tout même moi, par André Chenet → (sur Les Carnets d’Eucharis de Nathalie Riera) Après tout même toi/Dopo tutto anche tu → le site officiel Alda Merini, créé par les quatre filles d'Alda Merini → (sur le site de la revue Conférence) Aphorismes & Gri gri d'Alda Merini |
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Rédigé le 25 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (1)
Tout a poussé, tout me submerge. L'herbe tremble sous la lumière. Le chêne fomente son labyrinthe, le ciel tombe derrière les collines. La beauté me sort des yeux. J'en ai plein la bouche. Mais quand je l'ouvre, si peu en sort : ― la... la... ― Oui ? ― le ... le ... ― Oui ? Ma main fait un geste évasif. Dans mon dos, des images cathodiques. Nettes, reconnaissables. Je sombre dans la non-image. * À présent, je dis non ― Vraiment ? ― Vraiment. Non à ce oui où s'enlise le jour : même lumière, mêmes couleurs, même faux bien-être, même apparente transparence. Tout est là, trop à sa place pour être vrai. Chaque objet ― carafe, tasse, fauteuil ―, chaque chose ― montagne, chêne ― se referme sur sa propre suffisance. Plus rien ne circule qu'un petit air de déjà vu, déjà connu. Et quand je parle, même pipeau, mêmes crapauds, même voix toujours au bout du fil : ― Allo oui ? ― Alors non. ― Non ? ― Non. * Elle tend son pied, le regarde (bruit d'insectes et de mobylette). Son gros orteil pointe vers le ciel un peu gris de chaleur. (Des arbres, bien sûr, des herbes hautes, balancées). ― Une patte, pas un pied. ― Mais non. ― Mais si. Son index s'approche, touche la peau rose. Des moteurs circulent, invisibles parmi bourdonnements et roulades. Entre mes yeux et les choses, un vide sans espace ― une sorte d'attente inquiète où je me je tiens, sans savoir où. ― L'ailleurs est ici. ― Et l'ici ailleurs ? ― Non ici. Tout est ici. La montagne fume. Le vent tourne les pages du journal. Main posée sur le pied elle voit ce que je voudrais voir. Je regarde, je ne vois que mon ombre. * Un pas, un autre. Entre, l'élan qui me porte. L'ombre, la lumière, le blanc, le noir. Je marche, seul entre oui et non. Jacques Ancet, L’Égarement, in Revue Nu(e), n° 37 Jacques Ancet, numéro coordonné par Serge Martin, septembre 2007, pp. 24-25. |
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Rédigé le 24 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)
Source AHÍ NOMÁS En el manso dolor que te perturba cuando asumes lejano cómo vibra o jadea la inocencia del otro en la desolación convertida en crisálida en el silencio lleno de palabras nonatas en el hueco de llanto inmerecido en tu ausencia de dioses en la asunción de tus mejores miedos en tus cenizas de utopía en tu fe de a pesar / de sin embargo ahí nomás precisamente ahí se oculta / resiste / permanece la caverna profunda / inexpugnable que algunos / unos pocos dicen que es la conciencia Mario Benedetti, El olvido está lleno de memoria (1995), Inventario tres, Santillana Ediciones Generales, Mexico, 2005 (2004), p. 456.
Mario Benedetti est né à Paso de los Toros (Uruguay) le 14 septembre 1920. Après avoir pratiqué divers petits métiers, il s’engagea parallèlement dans une carrière d’écrivain et de journaliste. Son premier recueil de poèmes (La visepra indeleble) est publié en 1945. Depuis, Mario Benedetti a publié plus de cinquante ouvrages : romans, nouvelles, théâtre, essais, et surtout poésie. Ce dernier genre est, pour Benedetti, l’expression de la vie quotidienne, dans ses interrogations les plus intimes comme dans les événements les plus concrets. La poésie de Benedetti témoigne notamment de l’expérience de l’exil qu’il subit pour des raisons politiques entre 1973 et 1986. Nombre de textes poétiques de Benedetti sont destinés à la chanson ; des artistes tels que Daniel Viglietti, Nacha Guevara, Joan Manuel Serrat, entre autres, les ont mis en musique. Convaincu que la poésie pouvait être un art vivant, adressé à toutes les générations et à tous les individus, quel que soit leur degré de formation, Benedetti fut également un poète-acteur et présenta des lectures de ses textes à de nombreuses occasions, aussi bien en Amérique latine qu’en Europe. En 1992, Eliseo Subiela a réalisé, sur un scénario construit à partir de poèmes de Benedetti, le film El lado oscuro del corazón, dans lequel le poète fait une brève apparition. Mario Benedetti est décédé le dimanche 17 mai 2009 à Montevideo. Le même jour, selon ses vœux, est née la fondation Mario Benedetti ; son objectif est de réunir et publier l’ensemble de son œuvre inédite, ainsi que de soutenir le travail des jeunes poètes de langue espagnole. Quelques œuvres : • La víspera indeleble, 1945 (poésie). • Quién de nosotros, 1953 (roman). • La Tregua, 1960 (roman, traduit en français sous le titre : La Trêve). • Montevideanos, 1959 (nouvelles). • Noción de patria, 1963 (poésie). • Letras del continente mestizo, 1967 (essai). • La casa y el ladrillo, 1977 (poésie). • Cotidianas, 1979 (poésie). • Viento del exilio, 1981 (poésie). • Primavera con una esquina rota, 1982 (roman). • Geografías, 1984 (nouvelles). • Las soledades de Babel, 1991 (poésie). • Perplejidades de fin de siglo, 1993 (poésie). • El olvido está lleno de memoria, 1995 (poésie). • Andamios, 1996 (roman). • El porvenir de mi pasado, 2003 (nouvelles). • Canciones del que no canta, 2006 (poésie). |
MARIO BENEDETTI Source ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site A media voz) quelques poèmes de Benedetti lus par l’auteur → (sur le site 8 Méridiens & Parallèles 8, consacré à l’Amérique latine) plusieurs articles sur Mario Benedetti |
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Rédigé le 10 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)
À la campagne, le 9 juin 1508.
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■ Érasme sur Terres de femmes ▼ → 27 octobre 1466 | Naissance d’Érasme |
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Rédigé le 09 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)
Voir aussi : - (surBiblioObs) la Préface du Journal d'Hélène Berr par Patrick Modiano ; - (sur ObsVideo) le 2e extrait ci-dessus lu par Jérôme Garcin |
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Rédigé le 08 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)