Ph., G.AdC
|
JACQUES DUPIN Source ■ Jacques Dupin sur Terres de femmes ▼ → Jacques Dupin à Privas (+ bio-bibliographie) → Les graines brûlent sans souffrir → La mèche → Pierre de soleil → 4 mars 1927 | Naissance de Jacques Dupin → 22 janvier 1948 | Jacques Dupin, Lettre à René Char ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur YouTube) Jacques Dupin lit des fragments de Fragmes, in Echancré (éditions P.O.L), le 21 avril 2010, lors d'un entretien avec Jean-Michel Maulpoix → (sur P/oésie, le blog d'Alain Freixe) Entretien avec Jacques Dupin, « sourcier de l’ordinaire éclat » |
Retour au répertoire du numéro de février 2009
Retour à l' index des auteurs
Ce n'est pas simple et c'est simple
tous ces morceaux de sensations justes qui n'étaient pas faits pour se rencontrer
et ces mots qui se frôlent
ensemble dévoilent une co-naissance
l'oeil qui déplie l'eau et suit la pénétration de la flèche puis ce froissement de l'air, non, c'est avant l'eau et ça meurt dans cette jouissance : "tendre est la sonorité"
une ombre voyelle... la corde de l'arc, oui, c'est ça, exactement ce bruit ce bruit je me souviens cette vibration après plus tard mémoire de cette tension
mais quelle folie tout cela : c'est trop juste !
Rédigé par : Christiane | 22 février 2009 à 22:42
Oui, Christiane,vous avez raison : à la fois simple et pas simple du tout. Pour ma part, j'aurais davantage associé à la corde qui se tend ou à la flèche qui rompt l'eau, la consonne (plutôt que la voyelle), son bruit sec ou mat ou dur. La dureté et la précision plutôt que le flou de la tendresse. C'est aussi cela, être poète. Faire jouer les écarts et vaciller les images attendues.
Rédigé par : Angèle | 24 février 2009 à 19:30