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JEAN-PIERRE LEMAIRE Source Jean-Pierre Lemaire est né le 18 août 1948 à Sallanches (Haute-Savoie). Il a été professeur de lettres en classes préparatoires au lycée Henri-IV (Paris) et au lycée Sainte-Marie-de-Neuilly. Depuis son premier livre, Les Marges du jour, publié chez La Dogana en 1981 (rééd. 2011 ; postface de Philippe Jaccottet), Jean-Pierre Lemaire a publié sept recueils chez Gallimard, dont L'Exode et la Nuée suivi de La Pierre à voix (1982), Visitation (prix Max-Jacob 1985), L’Annonciade (1997), Figure humaine (2008) et Faire place (2013), et un essai chez Bayard : Marcher dans la neige – Un parcours en poésie (2008). Il a reçu en 1994 le Grand Prix du Mont-Saint-Michel et, en 1999, le Grand Prix de poésie de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. En juin 2015, la revue Nunc (n° 36) a consacré un important dossier à Jean-Pierre Lemaire. Vient de paraître (février 2016) : Le Pays derrière les larmes (poèmes choisis, collection Poésie/Gallimard). ■ Jean-Pierre Lemaire sur Terres de femmes ▼ → [La terre est invisible] (autre poème extrait de L’Intérieur du monde) → [Pendant la tempête](poème extrait des Marges du jour) → [Ne te hâte pas de regagner la surface] (poème extrait de Visitation) ■ Voir aussi ▼ → (sur Recours au Poème) cinq poèmes de Jean-Pierre Lemaire → (sur e-litterature.net) une lecture de L’Intérieur du monde par Françoise Urban-Menninger |
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Merci de cette opportunité de rappeler que Giotto est aussi un très grand Architecte dont le Campanile est un magnifique contrepoint au Duomo de Brunelleschi à Florence...
Ah, ces Italiens de la Renaissance !
Amicizia
Guidu ___
Rédigé par : Guidu | 24 janvier 2009 à 13:59
Après "le clair-obscur de la page", magnifique, nous revoici dans la célébration des poètes et des peintres qui souvent les inspire, avant c'était l'éphéméride, avant d'autres poètes et votre fugue pour partager de belles créations, et puis votre propre écriture, et puis les photos rares de Guidu
et
je
me demande
comment vous construisez tout cela ? Pour résister à quoi ? Pour faire entendre quoi ? Il y a de la force dans TdF, pas seulement de la beauté. Cela travaille en nous. Parfois on se sent léger et parfois plus lourd. Aujourd'hui, cette double douceur (peintre et poète) pour vaincre la cruauté de ce supplice, la déchirante mort d'un homme, peut-être de Dieu... en ce monde, en cette actualité, ça fait du bruit, ce silence...
Rédigé par : Christiane | 24 janvier 2009 à 17:14
Cavaliere, l'oeil du photographe se double ici de l'oeil de l'architecte. Contrepoint admirable, en effet, que ces deux formes architecturales qui se répondent, opposant l'une à l'autre leurs mystères. Lorsque j'avoue un faible pour la dentelle polychrome de Giotto, voilà que la coupole s'impose de toute sa puissance et me rappelle qu'il fallut déployer un talent et une force sans égale pour parvenir à réaliser l'exploit qu'elle représente!
Rédigé par : Angèle Paoli | 25 janvier 2009 à 11:02
@ =>Christiane :
"La photographie, c'est mieux qu'un dessin, mais il ne faut pas le dire."
Jean-Auguste Ingres
Amicizia
Guidu___
Rédigé par : Guidu | 26 janvier 2009 à 01:04
je garde cette phrase admirable
Les bourreaux s’y baignent
sans lever les yeux
et me dis
- sans doute mon éternel optimisme -
qu'ils attendent peut-être le signe
qui les conduira
Rédigé par : Viviane | 26 janvier 2009 à 14:58
Pour Guidu.
La photographie rassemble en un instant sidérant le possible des regards. Le dessin aura besoin d'un va-et-vient de regards, préalable à cette extase, ce moment de pur bonheur où l'oeil sait et où la main trace, sûre et libre, sans un remords.
amitiés,
christiane
Rédigé par : Christiane | 26 janvier 2009 à 23:03
Oui, Viviane, tu es sans doute très optimiste. Jean-Pierre Lemaire aussi, par l'interprétation qu'il donne du bleu. Mais Giotto, lui, ne semble pas l'être vraiment. Le groupe des hommes est séparé par le manteau du Christ et celui qui cherche à intercéder auprès d'eux tourne le dos au Crucifié. De ce côté-là du tableau, les visages sont dubitatifs et fermés. Comparé au visage de la femme agenouillée (Madeleine?), celui des hommes est enté dans la dureté.
Rédigé par : Angèle Paoli | 28 janvier 2009 à 23:37