Le long des couloirs invisibles l'esprit se glisse il dessine patientes calligraphies de l'éphémère les dentelles du temps défunt |
D.R. Photo et texte : G.AdC/angèlepaoli
Édition et mise en pages : Yves Thomas
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C'est le rouge-brun de cinabre, pas le vermillon, un très beau rouge sombre, laque irradiante. C'est le parfum de l'encre et son lustre, ce noir des combustions et des silences. Portail sublime pour entrer dans l'oeuvre, le regard de Guidu. C'est la composition savante d'Yves pour poser les mots d'Angèle au seuil de cette beauté-là comme l'expérience d'un grand calme qui ouvre à l'infini...
Je prends mon pinceau et j'attaque en "lame cachée" (cangfeng), pour obtenir ce trait aux trois sillons...
Rédigé par : Christiane Parrat | 21 octobre 2008 à 11:47
Ce que les lieux disent
Même non habités !
Quand c’est le vide qui repousse mes angles
Lorsqu’un recoin menace
Qui voudrait déposer
Les eaux de la couleur
Angles pour tous les autres
Et courbe pour moi
Pic sommet étrange rectangle
Et pour moi : maison !
Rédigé par : Emilie EL | 21 octobre 2008 à 21:48
Serrez le vent, belle corsaire. Nous suivons votre jonque de haute mer...
Rédigé par : Thierry Delgrandi | 21 octobre 2008 à 22:55
Pour Emilie :
LES RAYONS DE LA ROUE
Trente rayons convergent au moyeu.
Mais c’est le vide médian qui fait avancer le char.
Un vase est fait d’argile
Mais c’est son vide qui le rend propre à l'usage.
Une demeure est faite de pleins percés de portes et de fenêtres,
Mais c’est leur vide qui la rend habitable.
Ainsi, l’homme construit des objets,
mais c’est le vide qui leur donne sens.
C’est bien le manque qui donne la raison d’être.
Lao Tseu
Amicizia
Guidu____
Rédigé par : Guidu | 22 octobre 2008 à 16:25