Ph., G.AdC
ET SI LA PROFONDEUR N’ÉTAIT QUE…
Et si la profondeur n’était que la surface au bout des doigts et de la langue
dans le contact de la main avec l’écorce de l’arbre et la peau qui se réchauffe contre le mur ?
La voix intime n’est qu’un écho la phrase qui naît sur la page a pris sa source au loin et se gonfle de toutes les paroles du monde
Ni souffle venu des abîmes du songe ou du divin
ni envol sur les ailes du sublime
mais le contact de la main avec le tronc rugueux et la chaleur de la pierre au soleil
les livres appris par cœur les mots chuchotés
La main attrape un papillon et se couvre de sa poussière dorée
Joëlle Gardes, Dans le silence des mots, Éditions de l’Amandier, 2008, page 36.
 Ph., G.AdC
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Comme dans la peinture chinoise ce qui est évoqué est bien plus important que ce qui est montré, l’essentiel demeurant ce qui n’est pas dit ; ce qui est certainement indicible.
Rédigé par : Deborah Heissler | 25 octobre 2008 à 15:47
Roissy, Hong Kong, Changsha, Xiangtan. Bon vol http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/files/Deborah.jpg>Deborah. Bonne reprise et salue tes étudiants de ma part.
Amicizia da Capicorsu
Anghjula
Rédigé par : Angèle | 25 octobre 2008 à 19:45