Ph., G.AdC ON QUITTERA TOUJOURS LA MER On quittera toujours la mer à reculons c’est toujours le même regret c’est la même lenteur debout qui vous déchire d’avec le pays chaque adieu vous retourne infiniment chaque pas qu’on pose hors de l’eau veut creuser jusqu’à l’eau encore Ludovic Janvier, La Mer à boire, éditions Gallimard, 1987 ; Collection Poésie/Gallimard, 2006, page 70. Préface de Chantal Thomas. |
LUDOVIC JANVIER Source ■ Ludovic Janvier sur Terres de femmes ▼ → À la racine → Rivière et Rêverie → Sous ton cri → Terre et ciel Aveugles crachés |
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Un poète que je n'ai pas encore lu. Ce poème me donne envie de le découvrir. Me voici dans l'impatience... Merci Angèle !
"c’est la même lenteur debout
qui vous déchire d’avec le pays
chaque adieu vous retourne infiniment"
Rédigé par : agnès | 24 juin 2008 à 10:25
Ludovic JANVIER fut mon professeur à Paris VIII.
Pourrais-je jamais oublier cette voix qui parle la poésie comme Kafka (un de ses auteurs favoris) « ne rêve pas mais (suis) rêvé » ?
Celui dont « la parole tombe du corps et se souvient. »
L. JANVIER n’enseignait pas la poésie, il la déclamait.
À lire, à entendre.
Rédigé par : Nacer Khelouz | 22 septembre 2008 à 02:46