![]() Ph., G.AdC Pour Hélène Mohone EN CREUX SUR Bleu délavé pervenches pâles tu panses ta mémoire en creux sur le rien l’eau rigole en liberté franche et claire à claire-voie ligari denses dans la feuillée le rouge-queue absent des cerisiers en pleurs lancine son appel sans fin parfum d’herbe tendre à-pâques-fleurie les iris mauves lissent leurs voiles sur le silence de l’amer à ras de terre le myosotis te nargue de son for ever dents de neige écrantées sur l’infini du ciel extérieur voix sourire et joie intérieur pluie sur désespoir délavées pervenches claires au fin soleil de printemps ton cœur défunt broyé de larmes ignore la douceur de l’air trois ânes broutent en silence les asters bleus d’un temps déteint. Angèle Paoli D.R. Texte angèlepaoli |
■ Hélène Mohone sur Terres de femmes ▼ → Le Cœur cannibale → Psaume (poème extrait du Cœur cannibale) → Le père à la main de fille (poème extrait du Cœur cannibale) → Son nom d'Ishmaël dans l'Afrique déserte (note de lecture sur L’Enfant africaine, Corpus triste) ■ Voir aussi ▼ → le site de Hélène Mohone → (sur le site de la revue Le Passant ordinaire) plusieurs articles d'Hélène Mohone |
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magnifique vision poétique , et j'y ai aperçu mon âne !
Rédigé par : lam | 07 avril 2008 à 12:39