De ce berceau, la mer (avec ses voix,
la grande gorge qui roucoule) À elle, jeté ou confié ?
Et toujours, oliviers vignes figuiers, le vent qu’Ulysse-épargné respire
Qui suis-je, osier ? Aux mailles gonflées un jour répondra une chaîne tombée au cou !
Mieux nuages que moustiquaire ou voile dansant ————————
——————— Qui suis-je, osier ?
D’un dieu, de l’or casqué de ses jambes Ou du très jeune homme père, sorti ramer près du soir autour de l’île pour muscler les épaules ?
D’ici ballotté dans l’écume et rongé, reste quoi de ce qui fut ? Donne à la fin son nom, l’eau noire blanche de mouettes, où aucun nageur ———————
Son nom de Maïre,
Un caillou sur la mer ——————— l’enfant
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Ce poème m'a emportée, transportée ! A un point tel que j'avais l'impression de l'avoir commenté !
Il y a dans ces mots, ces silences et ruptures, un infini de questions, de sensations.
D’ici ballotté dans l’écume et rongé,
reste quoi de ce qui fut ?
sera l'en-tête de mon prochain poème en germe déjà...
Angèle, je t'embrasse.
Rédigé par : agnès | 19 février 2008 à 10:15