Ph. angèlepaoli
PALADINS D’AUTOMNE Ciel insaisi d’automne cœur brisé les murailles déclinent leur solitude nue aux fenêtres sans tain en quête de futaie les arbres paladins sont silhouettes mortes dans la nue hautes membrures crénelées derniers remparts d’oubli des amours noires
outragées
|
Retour au répertoire du numéro de janvier 2008
Retour à l'index de la catégorie Zibal-donna
Spazioesia___
Ici
Là
Partout
Nulle part
De part en part
S'élance l’océan du silence
L’Espace à sa place
Se place de place en place
Dans l’infini du temps sans relâchement
Amicizia
Guidu___
Rédigé par : Guidu | 30 janvier 2008 à 15:53
Ici
las
par où
nulle part
sauf par rempart
si lente cette eau cyan indécise
lancinante
se déplace
dans les lignes du temps
fui
lâchement
Rédigé par : Yves | 30 janvier 2008 à 17:04
Merci Angèle.
Rédigé par : Etienne | 30 janvier 2008 à 20:25
Ah, fiers paladins,
mes lianes
en lice
vous enlacent !
las que n'ai-je en la place
comme vous
l'audace
de ciseler
la nasse
où s'engouffre
le farouche hiver !
Rédigé par : Angèle Paoli | 30 janvier 2008 à 21:27
Ce qui me frappe, au tout premier abord dans ce texte, c'est son graphisme. On dirait que la partie de droite tend à se séparer du corps du texte... comme si la pensée se dédoublait, comme si tu pensais en deux temps.
Difficile d'exprimer ça en quelques mots, mais je n'ai lu le poème qu'après une longue observation : seuls les blancs entre les mots m'importaient :-)
Rédigé par : agnès | 31 janvier 2008 à 12:19
C'est fort bien senti, Agnès ! Ce sont les créneaux des remparts de Lucca qui m'ont inspiré cette brisure graphique. Qui n'est venue qu'après l'écriture. Mais sans doute cette fêlure plus récente vient-elle se surajouter à de plus anciennes. Coeur palimpseste.
Rédigé par : Angèle Paoli | 31 janvier 2008 à 14:55
come crepe nel muro, cedevoli...fanno parlare il silenzio...
r.
Rédigé par : rita | 04 février 2008 à 23:11
questo notturno è sempre stato il mio preferito, scava baratri indicibili...grazie Angèle!
Rédigé par : rita | 04 février 2008 à 23:16