PEINDRE SE SILENCE
Les couleurs
Coulent
Un repentir
Peindre
Encore
Dans la tombée
Voir
Le mot
Pauvre
De voir
S’amuïr
Dans le regard
Échouer
Là
Touchant
Les limites
Des couleurs
Vives
Ou plus sombres
Peindre
Se silence
Dans l’ignorance
Peindre
En pure perte
De la peinture
Pas
De peur
De la pure perte
Du défiguré
De ce pas
Nodal
Au cœur
Du manque
Du trou noir
Au cœur
Des couleurs
Voir
Le mot pauvre
De manque
Voir
Aveuglé
Au cœur
De la lumière
Garder
Sa voix
Gorgée
De silence
Avec lui
N’être rien
Que si peu de mots
Au bord
Des couleurs
Qui coulent
Il n’y a pas de fin
De la figure
Défigurée
De cette terre
De ces couleurs
Où le vide vient
Et vit
Il n’y a pas de fin
Seule
La lumière natale
D’un rien
1er–2–3 novembre 2007
Jean Gabriel Cosculluela *
© D.R. Jean Gabriel Cosculluela
_______________________________________________________
* Ce texte inédit de Jean Gabriel Cosculluela (courtoisement transmis par son auteur au cours d'un chjam'è rispondi épistolaire) a depuis lors fait l'objet d'un livre singulier (Ouvrant la fin) avec Gérard Serée, artiste, paru en 2013 aux éditions Atelier Gestes et Traces.
|
Retour au répertoire du numéro de janvier 2008
Retour à l' index des auteurs
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.