Commentaires sur <BR>Fernando Pessoa | Ulysse<BR><BR>TypePad2008-01-22T20:40:21ZAngèle Paolihttps://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/tag:typepad.com,2003:https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2008/01/fernando-pessoa/comments/atom.xml/jj dorio a commenté sur '<BR>Fernando Pessoa | Ulysse<BR><BR>'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200e5500f6dcc88332008-02-02T12:47:26Z2008-02-03T00:07:49Zjj doriohttp://dorio.blog.lemonde.fr PSOENNE JE-M'APPELLE-AUSSI-PESSOA Je m'appelle aussi Pessoa. Mais ça, je ne le dirai à Personne. C'est un secret qui me permet...<p><br />PSOENNE</p>
<p> JE-M'APPELLE-AUSSI-PESSOA<br />
<br /> Je m'appelle aussi Pessoa. Mais ça, je ne le dirai à Personne. C'est un secret qui me permet de bleuir des pages en toute liberté. <br />
<br /> J'allais écrire "impunité". Variantes que je peux m'autoriser quand Pessoa tient la plume. Par exemple, "ce qui me ronge d'avantage encore", vous savez toutes ces redites sur mon amertume, mes regrets, mon horreur, peut aussi devenir "plus vastement nocturne".<br />
<br /> Je m'appelle aussi Pessoa. Je vis dans le soleil, les ombres nettes, la poussière soulevée par le mistral, et même, confidence pour confiance, dans ce petit hamac des songes, tissé sous la Croix du Sud des Amériques; mais c'est de pluie que j'écris, du goutte à goutte de l'oubli de moi, de ma destinée, des idées qu'habituellement je me prête quelques instants pour mieux, l'instant d'après en changer; le tout basculant dans une dimension paradoxale de non-être, qui vide peu à peu la substance de cet être que je croyais pourtant bien connaître, au moins dans ses grandes lignes...<br />
<br /> Et d'ailleurs pour bien montrer combien tout cela est sans relief, inconsistant - c'est pour cela peut-être que ces pages une fois tracées s'entassent dans le tiroir de mon bureau - je peux écrire mon rêve d'échapper à l'être comme au non-être.<br />
<br /> Mais pour l'heure, alors que le lave-vaisselle redonne tout leur éclat aux plats et aux couverts, Je-M'appelle-Aussi-Pessoa songe, en riant en dedans, qu'Il est aussi cette machine qui profite des heures creuses de la nuit, pour s'adonner, au moindre frais, au bleuissement des pages blanches, en toute liberté.</p>
<p> jean jacques dorio <br />
(publication <em>Rivaginaires</em> n°30/2005)</p>
<p> </p>agnès a commenté sur '<BR>Fernando Pessoa | Ulysse<BR><BR>'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200e550034e2788342008-01-23T17:36:26Z2008-01-23T17:55:42ZagnèsSirènes Vers la vague assagie, des impulsions toujours freinées toujours retenues. un excès de sel ou d'ombres une forêt d'algues...<p><br />Sirènes</p>
<p>Vers la vague assagie,<br />
des impulsions<br />
toujours freinées<br />
toujours retenues.<br />
un excès de sel<br />
ou d'ombres<br />
une forêt d'algues peut-être ?</p>
<p>Arrêt soudain du vent<br />
si ce n'est le froissement<br />
d'une aile<br />
encore invisible.<br />
Arrêt du mouvement<br />
sur une montée d'eau,<br />
une lêchure <br />
sur rocs et falaises...<br />
</p>clementine a commenté sur '<BR>Fernando Pessoa | Ulysse<BR><BR>'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200e54fef08da88332008-01-23T16:05:43Z2008-01-23T16:43:45Zclementinehttp://blogs.aol.fr/cerise3333/clementine/Bonjour, Félicitations pour ton livre... vu chez Viviane... Je me suis dit qu'il fallait revenir en Corse par ce beau...<p>Bonjour, <br />
Félicitations pour ton livre... vu chez <a href="<a" href="<a" rel="nofollow">http://www.vlamarlere.com/article-15851713.html>Viviane</a>...</a> <br />
Je me suis dit qu'il fallait revenir en Corse par ce beau temps et tout ce soleil. <br />
Ici le temps est beau. <br />
Clémentine </p>Gilles M a commenté sur '<BR>Fernando Pessoa | Ulysse<BR><BR>'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200e55002e41b88342008-01-23T13:48:18Z2008-01-23T16:46:04ZGilles MLABEL BLEU Le voici fixé, l'ami, son âme laminée par le scalpel d'une résection réussie; sans hypnose, sans laminectomie, mais...<p><br /> <strong>LABEL BLEU</strong> <br />
<br />Le voici fixé,<br />
l'ami,<br />
son âme laminée <br />
par le scalpel d'une résection réussie;<br />
sans hypnose, sans laminectomie,<br />
mais bien revenu des abysses <br />
― Ulysse ― sous la grâce de son voyage bouclé <br />
hors du lys, ourlé<br />
du lien des deuils<br />
des disparus de la nuit étoilée,<br />
digne de la liberté,<br />
libre, libre, libre d'elle,<br />
nimbée :<br />
« - Lumière. » <br />
<br /><br />
</p>agnès a commenté sur '<BR>Fernando Pessoa | Ulysse<BR><BR>'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200e5500288d388342008-01-23T08:40:36Z2008-01-23T09:08:23ZagnèsJe conserve encore, comme une stupeur Où l’enfance survit Moitié de l’enthousiasme Qui est le mien car il le fut...<p>Je conserve encore, comme une stupeur</p>
<p>Où l’enfance survit</p>
<p>Moitié de l’enthousiasme</p>
<p>Qui est le mien car il le fut déjà</p>
<p> </p>
<p>Parfois je me fais presque honte</p>
<p>De croire autant ce que je ne crois pas.</p>
<p>C’est une variété de rêve</p>
<p>Avec le réel au milieu.</p>
<p> </p>
<p>Tournesol au penchant illusoire</p>
<p>A l’entour du centre muet,</p>
<p>Il parle, jaune, stupéfait</p>
<p>Du centre noir qui est tout.</p>
<p><br />
En écho, un autre texte de Pessoa...<br />
</p>