Ph., G.AdC
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JAMES SACRÉ Ph. © olivier roller Source James Sacré sur Terres de femmes → James Sacré, Le paysage est sans légende (lecture de Tristan Hordé) → Dans le format de la page (extrait de Le paysage est sans légende) → [Il y a le menhir] (extrait d’Et parier que dedans se donne aussi la beauté) → Figure 42 (poème extrait de Figures qui bougent un peu) → Le désir échappe à mon poème → Je t’aime. On n’entend rien → James Sacré, Lorand Gaspar | Dans les yeux d’une femme bédouine qui regarde ■ Voir aussi ▼ → (sur remue.net) James Sacré/Un paradis de poussières (article de Jacques Josse) → (sur Loxias) une bio-bibliographie de James Sacré → (sur le site de Jean-Michel Maulpoix) un article de James Sacré (« Une boulange de lyrisme critique »), texte paru dans la revue Le Nouveau Recueil (éditions Champ Vallon) → (sur Terres de femmes) | rouge | (Angèle Paoli) |
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Tu sais comme j'aime le faire : juxtaposer les écritures, comme le font les musiciens qui aiment se rencontrer avec leurs propres partitions de musique et ce qu'ils ont en mémoire, toujours pour le plaisir de partager. Ici Jacques Imbert, dans son magnifique journal, édité chez Jacques Brémond : Les Jours et les Autres, 1995, p. 115.
___ Bon Voyage et Bonnes Fêtes à tous deux ! __
19 septembre 1994
Tout se brouille déjà. L'égal sommeil des révérends, un mouton perdu, les moines inaudibles, le guet-apens des routes.
Le lac n'est plus lagune, les berges s'alourdissent, derrière tes yeux l'ombre commande.
Alors il faut aller, armée de plus d'amour, tailler le vide des rencontres, recueillir la larme bouffonne au profond de la nuit. Balayer les dalles aux secrets déhanchés,saluer les mariés hilares.
Retrouver l'oiseau rouge immobile à tes côtés, et qui se faisait une fête de la gravité de ton regard.
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Rédigé par : Mth P | 16 décembre 2007 à 12:07