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l'ai vu - elle est belle - merci
Rédigé par : brigetoun | 06 novembre 2007 à 12:53
Ahi Pisa, vituperio de le genti
del bel paese là dove 'l sì suona,
poi che i vicini a te punir son lenti,
muovasi la Capraia e la Gorgona,
e faccian siepe ad Arno in su la foce,
sì ch'elli annieghi in te ogne persona!
E' Dante, cara Angèle, il Canto 33 dell'Inferno, quello della triste storia del Conte Ugolino, lo conosci?
un caro saluto
Rédigé par : Giacomo Cerrai | 09 novembre 2007 à 11:42
=> Grazie, caro Giacomo, di menzionare qui il nostro illustrissimo poeta. Si tratterà forse del famoso Conte Ugolino della Gherardesca, ghibellino, che, per salvare Pisa, lasciò alcuni castelli ai guelfi di Firenze ed altri a Lucca. Accusato di tradimento, fù gettato nella torre di Gualandi con i suoi figli, Gaddo e Uguccione insieme ai nipoti Anselmuccio e Nino.
Visitando la torre medievale Guinigi di Lucca, ho provato brividi pensando a tutte le rivalità che opponevano allora le città. Mi è sembrato che tra Lucca e Pisa era sempre la "guerra".
=> Brigetoun, je n'ai jamais eu l'occasion d'accoster à Capraia. Et pourtant il me semble la connaître depuis toujours, sans doute parce qu'elle paraît tellement accessible de chez nous. En réalité, elle est très mystérieuse, d'autant que je l'associe de longue date (à tort peut-être) à L'Ile aux chèvres d'Ugo Betti. Une pièce de théâtre très sombre, hantée par la cruauté ordinaire des humains en proie à l'ordinaire des passions, encore exacerbées par le huis clos impitoyable auquel ils se cognent. La Méditerranée est belle, mais noire.
Rédigé par : Angèle Paoli | 09 novembre 2007 à 15:24
Quand la lumière fait naufrage sur ton île, les falaises irisées s'esclaffent à contre-voix. A l'abrupt de chaque virage la mer, en contrebas, consigne fidèlement les exploits les plus espiègles. Ceux d'un chant ancestral soulevé par les vagues, puis hissé à dos d'homme, au creux haut et brumeux des montagnes. Un chat noir regarde tout du toit. Je le crois éternel.
Rédigé par : Mth P | 11 novembre 2007 à 00:39
Mth P, chère visiteuse silencieuse, pas feutrés. Le chat noir dort, la tête enfouie dans ma manche. Difficile d’écrire, difficile aussi d’imaginer à quoi il rêve pelotonné dans la chaleur de mon bras qui se fige, crampe assurée dans l'instant où j'écris.
Dehors, les feuilles mortes, tilleul et vigne vierge, vigne vierge et châtaignier ont remplacé les épervières piloselles (en photo chez toi). Mais le timide cyclamen sauvage veille, fragment d’éternité contenu dans l’élan de sa corolle. Et c’est chaque matin, le miracle recommencé dans le silence, du jour qui se lève sur le chant ancestral de la vague.
Rédigé par : Angèle Paoli | 11 novembre 2007 à 12:04