Ph., G.AdC
toi qui pâlis au nom de Vancouver * la cornachia che attraversa il cielo gli stecchi della pianta senza foglie le tegole, l’autunno sopra il tetto un certo nome di luogo e riappaiono o non é forse il nome a riapparire la voce che lo diceva a farsi udire ?
toi qui pâlis au nom de Vancouver la corneille qui traverse le ciel les tiges d’une plante effeuillée les tuiles, l’automne par dessus les toits un certain nom de lieu et tout revient ou n’est-ce pas plutôt le nom qui revient la voix qui le disait qui se fait entendre ? Luciano Erba, L’altra metà, Genova, San Marco dei Giustiniani, 2004, in Le Nouveau Recueil n° 81, Dossier Poésie italienne réalisé par Martin Rueff et Jean-Patrice Courtois, décembre 2006-février 2007, Champ Vallon, pp. 126-127.
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LUCIANO ERBA Source ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site des éditions Verdier) une note bio-bibliographique (en français) sur Luciano Erba * → (sur Letteratura.it) une bibliographie (en italien) de Luciano Erba → (sur Letteratura.it) Le stagioni di un tranviere metafisico (breve introduzione alla poesia di Luciano Erba) di Roberto Cicala → (sur Imperfetta Ellisse) une petite anthologie établie par Giacomo Cerrai, peu après la mort de Luciano Erba (3 août 2010). Cette anthologie a fait l'objet d'une traduction en français de Gérard Cartier pour la revue numérique de littérature Secousse (Troisième Secousse, Éditions Obsidiane, mars 2011) → (sur poiein.it) « Il viaggio da fermi » par Gianmario Lucini (à propos du recueil de Luciano Erba, L’altra metà) → (sur YouTube) un portrait vidéo de Luciano Erba DERNIERS RECUEILS PUBLIÉS (non mentionnés dans les notes bio-bibliographiques ci-dessus) : ― Nella terra di mezzo, Milano, Mondadori, Collana Lo specchio, 2000 ― Poesie. 1951-2001, Milano, Mondadori, 2002 ― Si passano le stagioni, Novara, Interlinea editori, 2002 ― L’altra metà, Genova, San Marco dei Giustiniani, 2004 ― Un po’ di repubblica, Novara, Interlinea editori, 2005 ― Remi in barca, Milano, Mondadori, octobre 2006 * NOTE d'AP : À quand la réédition de L’Hippopotame ? |
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En lisant ces lignes renaissent en moi les images d'une fin d'après-midi d'été, au jardin, il y a plus de quarante ans de cela. Une nuée de martinets déchirait l'air, disparaissait, revenait, à chaque passage jetant alentour le brouhaha de leurs cris. L'air était doux. La lumière d'un bleu que soulignait l'orange du soir. Le temps sans fin. Pourquoi ce simple moment est-il resté à ce point présent ? Peut-être, oui, est-il une porte pour entrer dans le souvenir et retrouver les voix.
Merci de partager ces poésies.
Rédigé par : amour cuisant | 20 octobre 2007 à 16:49