Ph., G.AdC
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JEAN-PIERRE SIMÉON Source ■ Jean-Pierre Siméon sur Terres de femmes ▼ → [Chaque pli du matin] (poème extrait de Fresque peinte sur un mur obscur) → [Tandis que j’écris ce poème tu dors] (poème extrait de Lettre à la femme aimée au sujet de la mort) → Retour du refoulé poétique (nrf n° 641) ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Jean-Pierre Siméon |
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"La poésie est l'usage public de l'amour" écrit Jean-Michel Maulpoix. Belle et forte formule dont on trouverait l'équivalent en d'autres termes dans une large tradition poétique.[...] Car si les poètes n'étaient pas là pour réinventer la langue neuve qui rend justice à l'intensité de l'expérience amoureuse - heur et malheur, âme et corps-, nous en serions réduits à remâcher les sempiternels clichés fades dont les sitcoms télévisuels font leur miel. [...] c'est souvent par la poésie amoureuse qu'on accède, à l'adolescence, à la poésie et c'est alors qu'on la découvre pour ce qu'elle est : cette confidence franche, sans concession, qui dit le désir d'absolu qui est l'argument premier de toute existence, que pourtant tout contrarie, et que le poème inlassablement réaffirme. "
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Jean-Pierre Siméon, directeur artistique du Printemps des Poètes, Lettera amorosa, Poésie 1 le magazine de la poésie, n° 49, mars 2007, éditions le cherche midi, Introduction (extrait), p. 9-10.
Rédigé par : Mth P | 11 octobre 2007 à 19:59
J'ai découvert Siméon il y a peu. A chaque lecture, j'admire ce qu'il dit en mots simples. J'ai lu plusieurs de ses poèmes, en public, à des personnes pas trop intéressées par la poésie. A chaque fois, ce fut une révélation. Tout comme avec Guillevic ou Maulpoix, certains poèmes de Jaccottet aussi...
"On voudrait tenir le feu entre ses dents" tellement évocateur, pour moi !
Et ce passage
"on voudrait se tenir
dans le retrait chantant d'une fenêtre
l'œil comblé d'horizon
bouche bâillonnée
par le jour"
C'est comme quand on était enfant, que l'on posait son front contre les vitres froides pour se sentir mourir, un peu...
Je t'embrasse très fort ma chère Angèle. Regarde, le ciel est tout bleu !
Rédigé par : agnès | 13 octobre 2007 à 12:56
Oui, Agnès, le ciel est tout bleu ce soir, il l'est encore davantage cette nuit et demain sera un jour heureux. Merci à toi qui vient coller le front sur la vitre froide pour me rendre à la lumière.
Belle définition, MTH, du couple poésie/amour.
Rédigé par : Angèle Paoli | 13 octobre 2007 à 23:31
Je suis metteur en scène et professeur de théâtre et de philosophie à l'Université de Tunis (Institut Supérieur d'Art Dramatique de Tunis). Je viens de découvrir Jean-Pierre Siméon à travers le magnifique texte de Stabat mater Furiosa qu'une comédienne (Besma Ferchichi qu'il connaît) vient de m'apporter. Nous avons commencé le travail avec passion et souhaitons donner avec une seule et même comédienne alternativement une version jouée française et arabe de ce texte. La traduction est bien avancée et je voudrais savoir comment faire pour entrer en contact avec Jean-Pierre Siméon et, s'il le souhaite, poursuivre notre dialogue.
Au fait, je suis accro à ce texte....il est rare de rencontrer une écriture si juste et si forte, merci - mais je ne suis sans doute pas la seule à le lui avoir dit ....
En attente d'une réponse ou d'une adresse e-mail me permettant de préciser les conditions de notre travail, je vous envoie mes très chaleureuses pensées.
Rédigé par : Anne-Marie Sellami | 06 décembre 2007 à 08:24
Votre demande a été transmise par Terres de femmes à Jean-Pierre Siméon (au Printemps des poètes).
Amicizia di Corsica
Rédigé par : Webmestre de TdF | 06 décembre 2007 à 09:48
Bonjour,
Un jour Aimée Sara Bernard a voulu monter la pièce Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon et ce en 2002. Elle avait besoin d'une musicienne, donc je suis arrivée avec mon luth. Au fur et à mesure d'improvisations, j'ai fini par metttre en place une musique pour cette pièce. Cependant et malgré les efforts de Besma Ferchichi pour l'interprétation, la pièce n'a jamais vu le jour ni en France ni en Tunisie. Les théâtres (les salles) de France et de Tunisie n'ont jamais été témoins d'aucune représentation de cette pièce.
Zohra Madani
luthiste compositeur
Doctorante en Philosophie
(directeur de recherche Stéphane Douailler)
Rédigé par : Zohra Madani | 16 juillet 2008 à 12:51