Attribué à Albrecht Dürer, Chauve-souris, 1522
Aquarelle et encre noire sur papier, 13,2 x 20,3 cm
Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, Besançon
Source
CALVA SORIX
La vague d'un seul jet
s'est ouverte au désir des nageurs
cris irritants de naufragés.
Elle,
sourire ennamouré de Nausicaa
torturant de ses doigts de suppliciée
le squelette d'une chauve-souris
- tête effilée
calva sorix
lustrée par le tambour des eaux -
avait enlevé sur l'échelle du ciel
vingt minutes
de bonheur.
Lucca, 30 octobre 2007
Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
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Lire aussi, dans Loxias, "Mythologie de la chauve-souris dans la littérature et dans l’art", sous la direction de Sylvie Ballestra-Puech et Odile Gannier. Et plus particulièrement le poète chauve-souris.
Rédigé par : Ivucciu | 30 octobre 2007 à 23:17
Beau chiroptère et inquiétant. Nuit et amant riment. Quelques heures et le jour. Dors en retour. La main beaucoup plus calme heureusement.
Rédigé par : Cordesse | 02 novembre 2007 à 23:52