Ph., G.AdC
TOUJOURS MOUVEMENT
toujours mouvement
du violent à l’imperceptible ― l’immobile ― l’immobile
jamais ― semblant de fixité au mieux ― froissement
invisible de tout son corps
invisible ― à ne pas voir
jamais vu de là où il voit
non vu ― le frémissement
sans prise ― lisse ― sans coulée
pas de larme ― ni sueur ― éclatement ― ni frisson ― le
froid
inanimé ― non ― quelque part le nerf de la douleur ―
quelque part la respiration
Danielle Collobert, Œuvres I, P.O.L, 2004 in X poètes au féminin, L’arachnoïde, Collection Sous le signe du soleil noir, créée par François Di Dio *, 2005, p. 55.
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* Note d’AP : François Di Dio (1921-2005), après avoir vécu à Stromboli, a longtemps séjourné à Pinu (Cap Corse), à proximité de mon village. Sa villa (un vrai musée que j’ai eu l’occasion de visiter de son vivant) a été aujourd'hui transformée en restaurant. Guidu, mon photographe, Yves, mon éditeur-webmestre, et moi-même y avons déjeuné le 19 août 2007 et évoqué son souvenir, avant de nous rendre au couvent de Morsiglia où se tenait une exposition Richard Long.
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Du 16 septembre au 1er octobre 2007, adaptation théâtrale de Survie de Danielle Collobert.
Rédigé par : Agenda culturel de TdF | 07 septembre 2007 à 10:29
Sur notre web radio A BOUT DE SOUFFLE, François Bon évoque Danielle Collobert. Emission à télécharger et à écouter.
Rédigé par : a bout de souffle | 02 mars 2008 à 10:32