■ Marie-Thérèse Peyrin sur Terres de femmes ▼ → Attente → Marche forcée ■ Voir aussi ▼ → (sur Calaméo) Marie-Thérèse Peyrin, Rétrospectives Alliances (poèmes 1995-1999) → le blog personnel L’Entame des jours, Écriture de femme (textes en chantier) |
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Le poète grec YANNIS RITSOS est décédé le 12.11.1990, j’avais pu échanger avec lui lorsqu’il était venu plusieurs fois au lycée Corot de Savigny-sur-Orge dans les années 1976, 77,…et également lors de soirée à Saint-Michel-sur-Orge chez une professeur de lettres. J'avais aussi rencontré le poète Kenneth White.
Ils m'ont certainement transmis le goût des "écritudes" :
"Dans les yeux du silence
Sur la méditerranée et le mer Égée
Dans le bleu des vagues
Une barque danse, blanche,
Danse la lutte
Au fond de ta prison
Et toi tu pleures
Exilé
Tu penses à ton pays
Si blanc si bleu si doux,
Oliviers, vignes,
Agneaux des résistances
Aux sommets des montagnes
Aux creux des criques
Dans les ruelles des villages
Aux milieux des champs
Sur le sang des pierres antiques
Les souvenirs font des larmes
Les larmes de t’avoir perdu "
**************
Par les armes des souvenirs
Les larmes du devenir…
*****************
J’ai pris le temps…..
Doucement, lentement
Attentif aux exigences des vivants
Craintif aussi,
Pas à pas je me suis avancé vers l’infini
Vers l’absolu raison de l’être
Sans douter sur mes sentiments
Sans regarder par-dessus l’épaule du vent
Pas à pas vers l’infini…
****************
Haute,
Nue,
Radieuse,
Illusion parfaite de la passion
A sa fenêtre
Dans la lumière dorée d’un été
Elle souri agitant ses cheveux avec ses doigts
Que regarde t-elle
La mer
Le mouvement des pêcheurs
Déchargeant les barques
L’agitation des marchands
Une mouette voleuse
Des enfants sur le sable au bout de la jetée
Un chien qui passe
Un cycliste rieur
L’horizon où les voiliers s’éloignent
La bouche charnue d’une enfant
Qui mord à pleines dents dans la chaire orangée d’un abricot
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Pour donner à chaque pas sa force, sa puissance,
Pour l’inscrire dans la terre
Dans le sable des mémoires….
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Trompette si triomphante des déserts guerriers
Vous jouez pour ne plus avoir à être….
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Dorée comme une peau de figue…….
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Rond comme l’angle d’une pierre
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Dans les yeux bleus de la nuit
Une danse infinie
Emporte la suave lassitude
Des femmes de pierres…..
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Pris par hasard aux instants bavards
Aux instant buvards
L’intense trafic des grands boulevards
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L’ultime doute et celui qui s’ajoute
Rédigé par : aspe | 26 juin 2007 à 05:58
Tout simple, tout beau, tout frais.
Rédigé par : agnès | 26 juin 2007 à 10:13