Ph., G.AdC
HAMADRYADES ARROGANTES AU SOLEIL DE MAI
C’est un long récit poétique
nagé d’une seule douceur.
« D’abord
par la sève des yeux
d’une sentinelle des flancs du jour
s’explique le mélange
et l’atome brut sa fragrance,
gagnée de concert par
le c’est premier. »
Hamadryades arrogantes au soleil de mai ;
et, parfois, dans la grammaire d’absinthe
s’y relient les nues des premières
transparences, et, sur une herbe étonnée…
[...]
… sur une herbe étonnée lancer
des classements de mièvres houx ;
nous passons le col même les points-virgules
s’y perdent (le docteur est venu m’ausculter,
je lui ai dit : « pas de prisonniers ! ») -
Matthieu Messagier, Les Transfigurations, Le Castor Astral, 2004, page 18.
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