احمد شاه مسعود
Et flottent aux caniveaux
Feuilles de platanes
Fleurs de sureaux
*BLANCS,*
Les bouleaux pour croire
Qu’ici il fait encore beau...
Au soleil de la rive,
et des berges
Dansent en silence… les mariés
Prendre la menthe,
et regarder couler le thé
*ROUGE,*
le sang qui tache le manteau…
Et poussent les blés jaunes et purs
Trier le grain en patience
Loin de l’odeur du jasmin
*GRISES,*
les agasses qui trahissent les visages...
Vents violents sur la cité
Grain de sable ou de poussière
Ni colère ni larmes n’y pourront rien...
Sous le velours des nuits Afghanes
*NOIRES,*
les balles, sur le corps d’
lise dest, poème inédit
Texte D.R. Lisa de S.-T.
Voir aussi : - (sur Terres de femmes) Elisabeth de S. T./Supplique pour un bal mortel. |
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Bonjour
j'arpente depuis peu ce si joli blog, alors je laisse une trace de mon passage. Ici c'est vraiment charmant, élégant, calme... très agréable endroit.
Rédigé par : youlia | 12 avril 2007 à 12:30
MERCI
car d'autres mots seraient bien pâles pour dire mon émotion de voir ainsi mon texte mis en valeur de la plus belle façon.
Grazie tante Ivo è Angela. Grazie a lei Guidu
Lisa
Rédigé par : lise dest | 12 avril 2007 à 15:25
Dans un lieu de féminité, de style et donc d'élégance, voilà un autre véritable ornement, que me voilà content.
Rédigé par : Pant | 12 avril 2007 à 22:42
L'hommage corse à Ahmed Chah Massoud
Le 27 mai 2006, le professeur Zalmaï HAQUANI, Ambassadeur d'Afghanistan à Paris, ainsi que Yahya MASSOUD, le propre frère du feu commandant Ahmed Chah MASSOUD, se sont rendus à Ajaccio en Corse du sud pour remercier, au nom de la république islamique d' Afghanistan, un jeune groupe de chanteurs Corses du nom de VOCE VENTU (LA VOIX VENT) pour l'hommage qu'ils ont rendus au commandant MASSOUD dans une de leurs chansons extraite de leur premier album "RUGHJU DI VITA" (LE RUGISSEMENT DE VIE). Cette chanson raconte le dernier voyage du combattant qui jusqu'à la mort a défendu les valeurs et les droits de son peuple. Elle sera diffusée sur la radio nationale Afghane.
RUGHJU DI VITA
Da i chjassi di sangue è e strade spaventu
Hè partutu u Lione à salutà u ventu
I so cumpagni fieri sò trà pientu è rivolta
Si sò chitate e sfiere, un silenziu s’ascolta
Hè partutu u Lione à salutà u ventu.
Una lacrima hè corsa in l’ochji d’un zitellu
Hè partutu u Lione à salutà u celu
L’anu toltu u fiatu ma hè viva a so voce
U so passu hè stampatu per disertu è per foce
Hè partutu u Lione à salutà u celu.
Di u so rughju arditu ribombenu le fole
Hè partutu u Lione à salutà u sole
Pocu impremu lu vantu di quellu chì fù cecu
Suvitendu u so cantu truveremu lu veru
Hè partutu u Lione à salutà u sole.
Sò orfagne è zergose e muntagne ribelle
Hè partutu u Lione à salutà e stelle
Issu paese hè di fette è u focu ùn si tace
Ùn sò mai e vindette à fà cresce a pace
Hè partutu u Lione à salutà e stelle
S’hè accolta a so ghjente in un silnziu piu
Hè partutu u Lione à truvà lu so diu
Sia bibbia o curanu si sceglie u so distinu
Ùn hè divina a manu à armà l’assassinu
Hè partutu u Lione à truvà lu so diu
Parolle : Federicu Poggi - Andria Fazi –/Musica: Federicu Poggi
LE RUGISSEMENT DE VIE
Depuis les routes d’horreur et les chemins de sang
Le Lion est parti pour saluer le vent
Tous ses fiers compagnons conjuguent pleurs et révolte
Les horloges se sont tues tant le silence s’écoute
Le Lion est parti pour saluer le vent
Une larme s’écoule dans l’œil d’un enfant
Le Lion est parti pour saluer le ciel
Sa vie lui fut volée mais sa voix est vivante
Son pas est incrusté des déserts jusqu’aux cols
Le Lion est parti pour saluer le ciel
Les légendes nous renvoient son rugissement fier
Le Lion est parti saluer le soleil
Qu’importent les louanges des aveugles d’hier
L’écoute de son chant nous éclaire toujours
Le Lion est parti saluer le soleil
Orphelins et rageurs demeurent les monts rebelles
Le Lion est parti saluer les étoiles
Le feu ravage encore ce pays déchiré
Comme si de la vengeance pouvait naître la paix
Le Lion est parti saluer les étoiles
Son peuple est réuni dans un silence pieux
Le Lion est parti pour rencontrer son Dieu
La Bible et le Coran n’imposent pas de destin
N’est point sacrée la main qui arme un assassin
Le Lion est parti pour rencontrer son Dieu
Texte/ Frederic POGGI- André Fazi / Musique Frederic POGGI
Rédigé par : Cyrnea | 13 avril 2007 à 07:04
=>Cyrnea, merci pour ces informations précieuses qui prouvent que notre île est aussi ouverture et partage, en émotion et en âme, au monde tel qu'il va.
Ce texte est très beau et je vais m'en procurer la musique que je ne connais pas.
=>Lise, ce très bel échange est bien la preuve que la vie mérite d'être vécue.
Rédigé par : Angèle Paoli | 14 avril 2007 à 09:14
=>Guidu
Les mots qui coulent si souvent avec une volonté qui dépasse le choix de mon envie, ce soir me laissent désarmée pour exprimer mon infinie tendresse profondément amicale envers Vous, qui peignez de mille mystères le site Terres de femmes.
Aux “Nuits Afghanes”, cette image ne pouvait être autre. Acceptez, Guidu, ce MERCI qui va au-delà de ces lettres griffées à mon coeur,
LISE
Rédigé par : lisa | 15 avril 2007 à 17:59