Au pied de la montagne, mille chemins. Gravir. Et tu escalades, mais quel chemin prendre ? La brume se lève, des voies apparaissent. Plus tu montes, plus les chemins se ressemblent. Les voies sont les mêmes, les voix se rassemblent. ― Lavé, tu traverses les nuages, trempé. Toujours tu grimpes et le ciel est encore bleu. Le ciel est noir, ― la lumière brûle les yeux. Tu es diamant, tu es poussière, le temps vole. Il ne reste rien qu’un silence. ― Vent d’amour. Une plume d’oiseau est tombée de là-haut, avec elle je t’écris, entre ciel et terre.
Serge Venturini, Le Sens de la Terre, suivi de L’Effeuillée, Aphrodite en trente variations (1999-2003), Éditions Didro, Collection Caractères Mobiles dirigée par Barbara Pascarel, Villejust, 2004, p. 54.
Voir aussi : - (sur Terres de femmes) Sergiu Venturini/Sò u focu. |
Retour au répertoire de mars 2007
Retour à l' index des auteurs
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.