Commentaires sur Colza lumièreTypePad2007-03-13T22:09:56ZAngèle Paolihttps://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/tag:typepad.com,2003:https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2007/03/catgorie_rves_d/comments/atom.xml/Guidu a commenté sur 'Colza lumière'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d834eca8ad53ef2007-03-14T17:22:35Z2008-01-24T23:46:47ZGuiduhttp://profile.typekey.com/Guiduantonietti/Merci très cher Ivucciu ! Ce portrait n’est pas un instantané. Je l’ai retravaillé pour qu’en souvenir du moment où...<p>Merci très cher Ivucciu !</p>
<p>Ce portrait n’est pas un instantané. Je l’ai retravaillé pour qu’en souvenir du moment où je l’ai capté, dans la lumière de Canari en août 2006, je puisse dire à Anghjula du mieux qu’il soit possible, avec admiration, et en tout bien tout honneur comme on le dirait à quelqu’un qui vous ensorcelle par sa "Colza lumière" : </p>
<p>_________________________</p>
<p>Je t’attendais ___</p>
<p>Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires <br />
Dans les années de sécheresse quand le blé <br />
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe <br />
Qui écoute apeurée la grande voix du temps <br />
Je t'attendais et tous les quais toutes les routes <br />
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait <br />
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules <br />
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais <br />
Tu ne remuais encore que par quelques paupières <br />
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées <br />
Je ne voyais en toi que cette solitude <br />
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou <br />
Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie <br />
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait <br />
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays <br />
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient <br />
Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres <br />
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau <br />
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères <br />
Où nous allions tous deux enlacés par les rues <br />
Tu venais de si loin derrière ton visage <br />
Que je ne savais plus à chaque battement <br />
Si mon cœur durerait jusqu'au temps de toi-même <br />
Où tu serais en moi plus forte que mon sang. </p>
<p>René Guy Cadou___<br />
In <em>Hélène ou le règne végétal</em>, Seghers, 1952.<br />
_________________________</p>
<p>Amicizia <br />
Guidu ____<br />
</p>Nadine Manzagol a commenté sur 'Colza lumière'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d83522071269e22007-03-14T17:19:45Z2007-08-21T11:34:07ZNadine Manzagolhttp://www.hommes-et-faits.com/ima_cult/ib_imaginal.htmlJe ne sais pourquoi, mais un poème de Lucie Santucci m'évoque un même parcours circumbulatoire: l'ascension spiralée-verticale pour la Ziggourat...<p>Je ne sais pourquoi, mais un poème de Lucie Santucci m'évoque un même parcours circumbulatoire: l'ascension spiralée-verticale pour la Ziggourat de Babel devenant alors enroulement/déroulement sur un sol plane avec notre Granitula... Etrange rapprochement... Je dois trop - c'est à dire : trop mal -lire les anthropologues !</p>
<p><br />
"Marcher, poème de Lucie Santucci</p>
<p>Traduction française de F.M.Durazzo.</p>
<p>Un seul souci... marcher...</p>
<p>Dans le noir... marcher...<br />
Dans la nuit<br />
épaisse de la voûte fraîche l'enclume son<br />
métallique approche. Marcher...<br />
La procession s'enroule en pelote, et doucement<br />
l'air se raréfie, la voix de fer s'alourdit: le marteau<br />
frappe et résonne et gémit.</p>
<p>Un seul souci...marcher...<br />
On débouche : aire faite d'yeux.<br />
Yeux aveugles, yeux sillus, yeux clos, yeux diaphanes<br />
Yeux éteints, yeux écarquillés, yeux sources trompés par les miracles de l'humain.</p>
<p>Un seul souci...marcher...<br />
Aire faite de bouches.<br />
Bouche qui rit, bouche qui crie, bouche qui aboie<br />
Bouche muette<br />
Bouche ouverte, puits profond où se noie la parole.</p>
<p>La route des aires court : aire faite de mains.<br />
Mains tendues, mains ouvertes, mains feuilles,<br />
mains désirs, mains nées du toucher<br />
de la terre-mère.</p>
<p>Un seul souci...marcher...</p>
<p>La route des aires se répand : soudain<br />
s'exhalent des milliers de parfum.<br />
L'aire des sens : ultime plaine.<br />
Parfums du vent vivant du vouloir, vertes passerelles<br />
pour enivrer le souffle des légendes ballerines</p>
<p>Marcher...<br />
Le martèlement de la voûte<br />
renaît...<br />
La procession tourne et revient...<br />
Sortir... Sortir...</p>
<p>Dans le cerveau de l'homme s'achève le songe étrange du voyage."<br />
</p>Yves a commenté sur 'Colza lumière'tag:typepad.com,2003:6a00d8345167db69e200d834ec967853ef2007-03-14T13:56:13Z2007-08-21T11:25:45ZYvesTon texte me subjugue jusqu'aux larmes, cara, pour la force de vie aimantée qu'il recèle et décèle. Merci à Guidu...<p><br />Ton texte me subjugue jusqu'aux larmes, cara, pour la force de vie aimantée qu'il recèle et décèle. Merci à Guidu pour ce portrait de feu. Un des plus embrasés et des plus éclairés qu'il ait faits de toi. </p>