Modeste contribution à la philippique Meschonnic/Maulpoix
Ph., G.AdC
PoéZie du Kotidien
PoéZie du Kotidien poézie et Kotidien
quotidien quotidien dien dien tiens donc
dong din dong dindon dodu quel idiot
quel méridien le sien le mien le rien
le mien si différent de celui d’avant
le mien si différent du sien du tien
un tien vaut mieux que deux tu mourras
quelle poézie-zizie et quelle définition finifiction friction
poézie des mots poézie des çons poézie du non
et le rythme tu oublies le rythme tu ris tu mimes
tes rimes ailleurs la poézie-zizie du quotidien
fais ressurgir du finfon des jours
ce qui se cache et se camoufle de poézie
sous les strates du faire et du non-être
déniche et-chine-toi un peu au cœur des chozes
ose ose le choix des cose ZZ
échine ce que le quotidien recèle en lui de poézie-zizizizizie
puisque c’est cela qu’il faut faire tu vas en faire
poézie du rin du néant des jours du béant retour
du quotidien nien nien quel niais
benêt tout frais tout né tout émoulu
battu mangé tout cru tout vermoussu
moulu toussu roulu roussi rossé et émoussé
dodu dindon du quotidien cousu tout cuit
fait main du tien du mien du rien
poézie du quotidien
poézie de comédie
poédien de comézie vas-y
et zut
Angèle Paoli
D.R. angèlepaoli
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Zibal-donna cara, c'est un disque qu'il faut faire à présent! Déjà mon dieu, je crois que je l'entends! du Jeanne Moreau-Marie Laforêt roucolo-rugissant...baci parigini
Rédigé par : vannina | 23 janvier 2007 à 12:35
Perché no, Vannina, avec toi, quand tu veux ! Je te fais confiance pour les idées, l'enthousiasme, la fantaisie caracolante, les ailes de papillons safranées, la folie rouge et or, les sourires pleins phares. Un inédit duo bastiais à la Vanninanghjula, carissima !
Rédigé par : Angèle Paoli | 23 janvier 2007 à 21:55
LAMPO_____
Gianmaria Testa
Tu mi guardi così
ma la vita é un attimo
e mi guardi così
si ma la vita é un attimo
e ci passa sui piedi e poi
tutto diventa un ricordo
un lampo negli occhi, la cerchi
e non la trovi più
E mi parli così
però la vita é subito
tu mi dici così
si ma la vita é subito
il tempo, soltanto il tempo
di una fotografia
il lampo che abbaglia negli occhi
e non ci vedi più
Ma se la vita é adesso
non farà lo stesso dirsi di no
se questa vita addosso
é tutto quel che posso
quello che ho
E mi guardi così
però la vita é un attimo
e poi mi parli
si ma la vita é subito
il lampo, soltanto il lampo
di una fotografia
ti abbaglia negli occhi, la cerchi
e non la vedi più
... e ci passa sui piedi e poi tutto
diventa un ricordo,
un lampo negli occhi, la cerchi
e non la trovi più
Parole e musica : GIANMARIA TESTA
Amicizia
Guidu____
Rédigé par : Guidu | 05 avril 2007 à 10:56
Sais-tu, caru Guidu, quelle est ma chanson préférée de Testa ? Celle qui me parle le plus... ou qui me correspond le plus ?
Polvere di gesso
Io ogni mattina ascolto l'alba
e la sera il tramonto
e tutto il rumore che fa
e poi per ogni giorno che passa
faccio un segno su un muro
di questa città
perché non è il tempo che mi manca
e nemmeno l'età
Io ogni mattina quando parto
lascio aperta la mia porta
se qualcuno verrà
e poi metto polvere di gesso
sul pavimento di casa
per i passi che farà
perché quando c'è una porta aperta
di sicuro prima o dopo si sa
Io ogni sera quando torno
lascio delle tracce bianche
sulla polvere che sa
che qui non ci viene mai nessuno
e nemmeno per oggi
non ci sono novità
e poi richiudo la mia porta
per la notte e per il freddo che ci fa
Io ogni mattina ascolto l'alba
e la sera il tramonto
e tutto il rumore che fa
e poi per ogni giorno che passa
graffio un pezzo di muro
di questa città
perché non è il tempo che mi manca
e nemmeno l'età.
Poussière de craie
Chaque matin j'écoute l'aube
chaque soir le bruit du crépuscule
Tous les jours qui passent
je les marque d'un trait
sur les murs de la ville
Ce n'est pas le temps
qui me manque
ni l'âge
Chaque matin quand je pars
je laisse la porte ouverte
pour celui qui viendrait
Je mets de la poussière de craie
sur le sol de la maison
pour y voir les traces de ses pas
Une porte ouverte
tôt ou tard ça se sait
Mais chaque soir au retour
c'est moi qui marque de mes pas
la poussière blanche
car personne ne vient jamais
Alors je referme la porte
sur le froid
et la nuit
Chaque matin j'écoute l'aube
chaque soir le bruit du crépuscule
Et chaque jour qui passe
je griffe d'un trait
les murs de cette ville
Ce n'est pas le temps
qui me manque
ni l'âge
Rédigé par : Yves | 05 avril 2007 à 11:27
Chère Angèle,
Le printemps attend ses marcheurs, rétablissez-vous vite !
Ci-dessous un poème de Jude Stéfan, sans doute un de nos plus grands contemporains, extrait de Caprices, Gallimard, 2004, page 56 :
300 000 poètes
pendant que beaucoup continuent à
merder leurs poèmes
Chère, le mimosa s’est-il ouvert ?
Rapacité, Vanité, Peur
sont humaines vertus
amour qui détruit
haine qui vrille
à hauteur du visage défunt qui
circulait à bicyclette à travers la
ô femmes règles et mioches avec
points d’interrogation sur la robe
du moment que je passe par les bois
donnez-nous ôtez-nous une vie à l’endroit
du temps regagné à la force des doigts
parfois un crocus
Rédigé par : Jean-François Agostini | 06 avril 2007 à 14:20