Le 24 janvier 1962 sort dans les salles parisiennes Jules et Jim, troisième long métrage de François Truffaut après Les Quatre Cents Coups (1959) et Tirez sur le pianiste (1960). Un film adapté du roman éponyme de Henri-Pierre Roché avec qui François Truffaut avait déjà esquissé les grandes lignes du scénario.
Avec, dans le rôle de Catherine, Jeanne Moreau, qui vient tout juste de fêter son anniversaire (Jeanne Moreau est née le 23 janvier 1928). Jules et Jim, un hymne à l'amour et à la vie, mais aussi « un divertissement brillant, astucieux et tendre » qui assure à Jeanne Moreau un « remarquable numéro d’artiste ».
Image, G.AdC
Depuis quelque temps, Catherine vit entourée des inséparables Jules et Jim. Deux amis qui partagent les mêmes enthousiasmes, les mêmes goûts artistiques et échangent leurs poèmes. Jules, l’Autrichien (Oskar Werner) et Jim (Henri Serre), le Français. Ensemble, ils tombent amoureux de la même femme, Catherine, une jeune femme libre, rencontrée par hasard au cours de l’une de leurs escapades. Catherine aime Jules autant que Jim mais c’est Jules qu’elle épouse. La guerre de 1914-1918 sépare les deux amis, appelés chacun dans leurs tranchées respectives. À la fin de la guerre, Jules retrouve Catherine, mais Catherine s’ennuie. Jules invite Jim à les rejoindre dans leur chalet de montagne. Jim quitte sa compagne pour venir s’installer au chalet entre Catherine et Jules. Catherine n’aime plus Jules. Et tombe amoureuse de Jim. Résigné de longue date aux incartades amoureuses de sa femme, Jules accepte de la voir tomber dans les bras de son meilleur ami. Crises violentes et ruptures-retrouvailles se succèdent dans un rythme enlevé. L’amitié de Jules et Jim, pourtant, ne faiblit pas. Au cours d’un voyage en France, Catherine et Jim trouvent la mort dans un accident de voiture qui ressemble à un suicide. Jules, inconsolable, reste seul avec la petite fille qu’il a eue de Catherine.
Ph. © Sédif Productions
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Propulsée au sommet de « son art et de sa grâce » par Le tourbillon de la vie, chanson fétiche du film (paroles de Cyrus Bassiak [hétéronyme de Serge Rezvani], musique de Georges Delerue) , Jeanne Moreau confirme son talent de comédienne douée d’une féminité incomparable. Immortalisée par le « léger et ensoleillé » Jules et Jim. Un grand Truffaut, qui fait d’elle la grande Jeanne Moreau.
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J'adore Jeanne Moreau, bravissima e sempre bellissima anche oggi proprio perchè non fa nulla per sembrare giovane. Una grande attrice e una grande donna.
Anch'io ho preparato un post in cui c'è anche lei, lo metterò fra qualche giorno :-)
Rédigé par : Gabriella | 25 janvier 2007 à 23:00