Ph., G.AdC POÈME D’ACHZIV, VII Plus il y a de vagues, plus il y a d’yeux, plus il y a de supplices, plus il y a de sel, plus il y a de sommeil, plus il y a de vermine, plus il y a de tristesse, qui chante dans la nuit, plus il y a de coquillages, plus il y a de sable, sable, fable. Ce qui veut dire – continuer à vivre. Qu’est-ce que notre vie ? Quelques centimètres de folie et de chair tendre entre la dureté du squelette dur à l’intérieur et la dureté de l’air à l’extérieur. Yehuda Amichaï, Poèmes d’Achziv, VII Perdu dans la grâce, Poèmes choisis, éditions Gallimard, Collection Du monde entier, 2006, page 74. Traduit de l’hébreu par Emmanuel Moses. |
YEHUDA AMICHAÏ Source ■ Yehuda Amichaï sur Terres de femmes ▼ → Première pluie (autre poème extrait de Perdu dans la grâce) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site de France Culture) Le secret professionnel du grand poète de Jérusalem Yehuda Amichaï (Yehuda Amichaï raconté par Emmanuel Moses), 31 janvier 2016 → (sur Esprits Nomades) Yehuda Amichaï, La vigie de Jérusalem |
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