Ph, G.AdC [KLOTHÔ] Klothô entre tes mains l’arc-en-ciel éclaire cette page ténébreuse – je reste accrochée au fil de l’écrit sans autre maternité que celle enfouie, engluée dans le sexe du texte de nos enfants jamais nés de leurs corps jetés au fond du désir pour que l’aube passe au-dessus de la blessure absolue – je tire mes fils tresse un pont fragile ma vie est la matière première tendue à nouveau sur l’écheveau éternel du Sisyphe au féminin. Maria Maïlat, Klothô, Éditions Jacques Brémond, 1999, page 25. Prix Ilarie Voronca 1998. |
MARIA MAÏLAT Ph. D.R. ■ Maria Maïlat sur Terres de femmes ▼ → [Écrire à l’aube] → Klothô (lecture d'AP) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Recommencement |
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dis-moi la page, pourquoi est-ce que personne ne t'écrit ?
toi qui es toujours présente, à vouloir que les mots sortent de nous et qu'ils s'inscrivent sur toi, pour ne jamais s'effacer ?
dis-moi la page ?
ce soir, je pense à toi, à toi qui m'offres ton blanc pour devenir noir,
ce que l'on voit, mais tu rêves la page de couleurs.
tu aimes la couleur des mots,
Je t'entends, tu me demandes des couleurs,
je te répondrai avec les rayons du soleil couchant,
la couleur du ciel qui s'enflamme,
les montagnes de feux à l'horizon
aimes-tu ces couleurs, la page ?
je t'offfrirai la page, les couleurs de la vie, de l'espoir revenu en soirée
alors que je l'attendais le matin !
je t'offrirai un matin, quand la lumière est belle et que les oiseaux chantent dans les arbres.
à toi la page, parce que tu t'offres à moi, pour que je t'offre mes mots,
clem
Rédigé par : clem | 12 septembre 2006 à 20:30
Ti avevo lasciato subito un commento, ieri, ma dev'essersi perso... :)
Ero piacevolmente sorpresa, e sono andata a linkare questo bel regalo.
Avevo detto, semplicemente: che meraviglia!
Un abbraccio, cara Angèle.
Rédigé par : Stefania | 13 septembre 2006 à 10:15