Ph., G.AdC
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CLAUDE LOUIS-COMBET Source ■ Claude Louis-Combet sur Terres de femmes ▼ → Bethsabée à jamais → Celle par qui la ténèbre arrive (note de lecture d’AP) → Depuis le temps que la chair s’épure → Hiérophanie du sexe de la femme → [Il y avait la main] (extrait de Dichotomies) → Isula, insula → « J’écris du désir comme du désert » → Mala Lucina → Noyau Central → Le Nu au transept (note de lecture d’AP) → Radeau de la première femme, III (extrait de Dérives) → Suzanne et les Croûtons (note de lecture d’AP) |
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elle se souvient,
dans sa jeunesse, pas si loin dans ses souvenirs épars, elle se souvient qu'elle allait dans les bois, et à l'orée du bois, il y avait de la fougère. Elle regardait longtemps le vert de la fougère, la fougère qu'elle ne cueillait pas, seulement des yeux, pour l'offrir à cette inconnue qui la suivait pas à pas dans les champs et qu'elle ne voyait pas.
elle se souvient de ces champs, de ces prairies qui lui paraissaient immenses, des océans, des océans qui l'aimaient dans lesquels elle se noyait pour renaître tout près de ses brebis.
Elle se souvient de la fougère et de la bruyère, et elle confondait la bruyère et la fougère. Et aujourd'hui elle est la même à confondre la bruyère et la fougère.
clem
Rédigé par : clem | 27 septembre 2006 à 20:49
Le 28 septembre 1924 naissait le grand Marcello Mastroianni.
Rédigé par : Pascale | 28 septembre 2006 à 08:50
J'aimerais être étang
et de vert céladon
comprendre les dessous de
l'Etant
...
Beau Poème
simple et fort
Rédigé par : Viviane | 28 septembre 2006 à 09:17
Clem, Viviane. Merci à toutes deux.
En relisant ce poème, je pense à Gaston Bachelard et aux très belles analyses qu'il nous a laissées dans L'Eau et les rêves. Il y a dans ces vers d'une grande force derrière leur apparente simplicité, quelque chose des eaux dormantes de La Rêverie du repos, telle que les décrit le philosophe. Quelque chose de calme, de rassurant, de rassérénant, malgré la présence de la mort.
Rédigé par : Angèle Paoli | 28 septembre 2006 à 22:48
Merci, Pascale, pour cet éphéméride inattendu. Je prends note et inscris cette date dans mes tablettes. J'en ai profité pour vous renvoyer à la photo du Bel Antonio, l'anti-latin lover.
Rédigé par : Angèle Paoli | 28 septembre 2006 à 22:50
Le mardi 17 octobre 2006, à 19h30, rencontre avec Claude Louis-Combet, à la Maison des Écrivains (Paris). En dialogue avec le chroniqueur littéraire Ronald Klapka.
Maison des écrivains
53 rue de Verneuil
75007 Paris
Métro : Solférino
Tél. (pour réservation préalable) : 01 49 54 68 80
Rédigé par : Agenda culturel de TdF | 11 octobre 2006 à 15:34