Le 9 septembre 1908 naît à Santo Stefano Belbo (près de Cuneo) Cesare Pavese.
Le 9 septembre 1908 naît Cesare Pavese, « dans le village de Santo Stefano Belbo, où son père [...] chancelier au tribunal de Turin [...] possédait, à quatre-vingts kilomètres de la ville, une petite propriété, parmi les hautes collines qui, sur la route de Savone, forment la région des Langhe. [Il] étudia à Turin, partagea le reste de sa vie entre son petit village natal et sa grande ville d’adoption. Il ne voyagea guère, connut à peine Rome, qu’il détestait, et la Calabre, pendant les quelques mois d’exil politique que le gouvernement fasciste lui infligea. Pavese fut avant tout un Piémontais, et l’on sait à quel point une province particulière marque les écrivains italiens. Pavese est Piémontais comme Vittorini est Sicilien, Pratolini Toscan ou Moravia Romain. Mais, à la différence des autres, Pavese aperçut dans sa province natale et éprouva en lui-même un contraste, un antagonisme, qui fut l’un des principes les plus féconds de sa poétique. D’un côté Turin, la grande ville, la ville moderne, aux avenues larges et longues, ouverte par le nord aux influences européennes et par Gênes à la mer et aux influences américaines ; de l’autre côté, Santo Stefano Belbo, les "Langhe", la région fermée et presque sauvage des hautes collines, des vignes, des roseaux ; la cité, ferment de culture et de modernité, et la campagne, imprégnée de traditions et de rites séculaires. Les deux visages du Piémont autant que les deux visages de Pavese : l’homme de haute culture et d’avant-garde intellectuelle, introducteur et traducteur des romanciers américains, et l’homme des passions terriennes, obscures, ancestrales, mythiques… » Dominique Fernandez, Essai sur Cesare Pavese, in Le Roman italien et la crise de conscience moderne, Bernard Grasset Éditeur, 1958, pp. 150-151. |
CESARE PAVESE ![]() ■ Cesare Pavese sur Terres de femmes ▼ → Cesare Pavese dans la collection Quarto (lecture d'AP) → L’Idole et autres récits (lecture d'AP) → Lavorare stanca (+ courte notice bio-bibliographique) → 1er novembre 1935 | Cesare Pavese, Le Métier de vivre → Semplicità → Tu as un sang, une haleine → Jean-Pierre Ferrini, Le Pays de Pavese (lecture d'AP) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur YouTube) Cesare Pavese dans la série "Un siècle d'écrivains" → (sur Terres de femmes) Milo De Angelis | Mercoledì 9 settembre |
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Bentornata Angèle! Tu parli di un italiano, ed io di un francese :-) Mi sembra un bellissimo inizio di stagione :-)
Ciao da Gabriella
Rédigé par : Gabriella | 09 septembre 2006 à 22:23
Carissima,
rieccoti! Ho ripreso a lavorare in casa editrice solo da una settimana e sono ancora sotto l'effetto dei ritmi blandi della vacanza. Ma non mi sono dimenticata: devo mandarti una cosa cui tengo molto all'indirizzo che mi hai spedito.
Ho ripreso a leggerti regolarmente e non potevo mancare di fermarmi qui, da Pavese: sul mio comodino ci sono da sempre i "Dialoghi con Leucò", un libro che non si finisce di leggere mai.
Ti abbraccio con affetto e corro a rispondere ai commenti abbandonati sul mio blog abbandonato... :-/
A presto!
Rédigé par : Stefania | 10 septembre 2006 à 23:27
Salve, carissima Stefania. Eccomi di ritorno, si. Ma provo anch'io di uscire progressivamente dal ritmo un po' anestesiante dell'estate. Non so se ci riesco affatto, ma provo. Riprendo, a poco a poco, il cammino un po' abbandonato delle mie "terre". Ho cominciato col comprare libri, alcuni "incontornabili" (non so qual' è la parola giusta), secondo me, del "ritorno letterario". Ho fatto le librerie, leggendo le quarte di copertina per farmi un'idea. In Corsica, vivo sulla mia biblioteca e cosi, perdo il filo dell'attualità. Ma adesso mi prometto di mettere doppio boccone. Senza tuttavia dimenticare il più importante: il piacere.
Rédigé par : Angèle Paoli | 12 septembre 2006 à 19:17
Gabriella, grande viaggiatrice, mi fa piacere leggerti qui. E riallacciare con il tuo bell' umorismo.
Rédigé par : Angèle Paoli | 12 septembre 2006 à 19:23