Ph. Carole Darricarrère
IL N’Y A PAS D’AMOUR SEUL
Il n’y a pas d’amour seul
l’amour est un alliage
l’amour n’est pas du corps
l’amour est des corps
L’amour est un chant
des corps qui reposent
dans le rythme musical
avec le duo cosmique
L’amour est du point du jour le diamant
non de pierre
mais de facettes brillantes
qui éveillent les extases
Mina Loy, La Rose métisse, L’Atelier des Brisants, 40000, Mont-de-Marsan, 2005, page 133. Traduit de l'anglais par Olivier Apert.
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Mina Gertrude Lowy, dite Mina Loy, est née le 27 octobre 1882 à Londres, où elle passe ses premières années entrecoupées d’études artistiques à Munich. Elle vient à Paris en 1903, se marie (avec Stephen Haweis dont elle aura deux enfants : Joella, en 1907, Giles en 1908), peint, rencontre Apollinaire, Picasso, Gertrude Stein. De 1906 à 1916, elle vit et expose à Florence où elle fréquente les futuristes, puis se rend à Greenwich Village (New York) où elle fait notamment connaissance de Marcel Duchamp, Man Ray et Djuna Barnes, et se prend de passion pour le poète-boxeur proto-dadaïste Arthur Cravan qu'elle épouse au Mexique, et dont elle aura une fille, Fabienne Benedict Lloyd (Mina Loy prendra Arthur Cravan pour modèle de son roman, Insel ou portrait de l'artiste en tête de mort, publication posthume). Arthur Cravan ayant énigmatiquement disparu dans le Golfe du Mexique en 1918, elle part à sa recherche pendant cinq ans. En vain.
De 1923 à 1930, elle vit et écrit à Paris, grâce au soutien financier de Peggy Guggenheim. De 1931 à 1936, toujours à Paris, elle travaille pour son gendre Julien Levy (dont la galerie new-yorkaise avait été inaugurée en novembre 1931 au 602 Madison Avenue) et devient l’agent artistique de plusieurs artistes : Braque, Chirico, Ernst, Giacometti, entre autres. Ce sont ensuite, de 1936 à 1953, à New York, des années de silence, de marginalité et d’écriture. Elle finit par se retirer à Aspen dans le Colorado où elle meurt le 25 septembre 1966.
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Flap ... l'oiseau se pose et dépose ...
*
A l'heure des constats
Qu'il est dur de peser
L'ensemble des ébats
Exhalant le passé
Et les choix qui nous mènent
Laissent en traces baveuses
Un peu comme une étrenne
Une âme un peu rêveuse
Ce coeur qui nous oppresse
Fige l'air alentour
De fatales caresses
Et d'un manque d'amour
L'utopie qui se lève
D'un soleil bien blafard
De la nuit qui s'achève
Broie le noir du cafard
Ne regardons derrière
Nos pas désespérés
L'horizon est de pierre
Et la mer déchaînée
Voilà ce qui motive
Le guerrier mal aimé
Que la douleur ravive
Le laissant animé
*
busard
Rédigé par : busard | 01 septembre 2006 à 09:04
Scopro adesso Mina Loy qui da te cara amica, e una rosa che vorrei rubare :-)
Come stai?
Un bacio
r.
Rédigé par : rita r. florit | 20 novembre 2007 à 15:58