![]() D.R. NOWY NAGLOWEK Source « "Quanta vita" si leva una voce alta di bambino dove uccelli e uccelli strappati al pigoglio di ramo in ramo filano tra la perdita di foglie del bosco nel freddo controluce e tracciano una scia di piume e strida, lasciano quelle rotte frasi d’un discorso arrivato al dunque, festa e fuga, mentre uomini appostati ne preparano lo sterminio ; "quanta vita" ripetono quegli ultimi più luminosi sbattimenti d’ali per tutta la boscaglia tra mare ed acquitrinio […] Ché non si percepisce mai la vita Così forte come nella sua perdita. » Mario Luzi, Dal fondo delle campagne, Einaudi, Torino, 1965. « "Que de vie !" une voix aiguë d’enfant s’élève là où une foule d’oiseaux arrachés à leur gazouillement de branche en branche s’enfuit dans l’effeuillement du bois sous le froid contre jour, trace un sillage de plumes et de cris, abandonne les phrases brisées d’un discours qui achoppe, fête et fuite, tandis que des hommes à l’affût en préparent le massacre ; "que de vie !" répètent des derniers, ces plus lumineux battements d’ailes sur toute la broussaille entre mer et marais […] car on ne perçoit jamais la vie si fort qu’au moment de sa perte. » Mario Luzi, « Du fond des campagnes », L’Incessante Origine, Flammarion, 1985, pp. 112-115. |
■ Mario Luzi sur Terres de femmes ▼ → Cahier gothique, VII → Diana, risveglio → Dove l’ombra → En mer → Il pensiero fluttuante della felicità → Nature → Près de la reine de Saba (note de lecture sur Trames de Mario Luzi + extrait) → Primitiales (note de lecture sur Prémices du désert) → Stupore d’ultramattutina luce → [Vita o sogno ?] |
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