Retour au répertoire du numéro de juin 2006
Retour à l'index de la catégorie Zibal-donna
https://terresdefemmes.blogs.com/.a/6a00d8345167db69e2026bdeb2246c200c-popup
« Gustave Roud | La poésie seule… | Accueil | 24 juin 1935 | Mort de Carlos Gardel »
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.
Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.
Difficile à lire? Voir un autre code.
lun. | mar. | mer. | jeu. | ven. | sam. | dim. |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | |||
5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 |
12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 |
19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 |
26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
Un poème
ouvert
tendu
comme
une
fleur
qui
jette
l'ancre
sur
une
île
...
Racines... Superbe.
Rédigé par : Viviane | 23 juin 2006 à 20:31
Présence troublante de la fleur qui envoûte. Qu'est-t-elle donc celle-là ? Fleur ?
Rédigé par : Geneviève C | 24 juin 2006 à 00:01
Viviane, Tissiane, merci à toutes deux. Oui, Tissiane, tu as sans doute raison ! Mais le poème n'est-il pas le lieu privilégié de la métaphore ? Ici, tout à fait involontaire et invisible pour moi au moment de l'écriture. Et pourtant! Le texte sème ses sens à l'insu de la main qui le rédige. Quel beau mystère!
Rédigé par : Angèle Paoli | 24 juin 2006 à 11:29
Comme quoi la beauté est en toute chose, dans le coeur velouté et la soie froissée de l'humble coquelicot, poppy anglais au joli nom...
Rédigé par : Pascale | 24 juin 2006 à 15:10
J'ai cliqué mais je n'ai pas pu voir l'image en grand : quel dommage !
J'aime beaucoup cette tentative de définir *l'odeur* de la fleur.
Rédigé par : Papotine | 25 juin 2006 à 09:48
C'est réparé, Papotine. Merci.
Rédigé par : Webmestre de TdF | 25 juin 2006 à 11:52
Est-ce en pensant
Au libre coquelicot
Ou à l’enivrant pavot
Que chaque ronde de lune
Dépose en souffrance
Ses pétales de sang
Au coeur son triangle d’or
Rédigé par : Yann | 26 juin 2006 à 12:29
Merci, Yann, de ton passage en poésie.
Je me suis aventurée un jour au large du Triangle d'or. J'ai vu la lune blonde caresser les champs de pavots. Mais j'ai vu aussi les femmes méos des tribus des montagnes, assises dans leurs maisons sur pilotis, attendant le retour des hommes partis gagner leur vie, là-bas, dans le Triangle.
Rédigé par : Angèle | 29 juin 2006 à 18:13
Le pavot travaille dans la lenteur du jour pour s'épanouir. Il est, au jardin, l'artiste du silence et de la discrétion. Pas moins que l'écrivain ne l'est à sa table. Belle métaphore et mise en abyme de la silhouette d'Angèle écrivant devant le parterre de fleurs. Et comment ne pas songer à cette photo de Colette dans une plate-bande (un champ ?, je ne sais plus) de pavots ? Merci Angèle pour ce très beau texte d'été.
Rédigé par : mercier nathalie | 30 juin 2006 à 10:17
Je suis très heureuse de ta venue sur mes Terres, Nathalie. Merci à toi, infiniment, pour cette belle célébration métaphorique, toute de sensibilité...
La photo de "Colette dans les pavots" se trouvait autrefois sur le site http://www.colette.org, mais ce site est en cours de reconstruction.
Rédigé par : Angèle | 30 juin 2006 à 12:52
Pour voir la photo de Colette dans un champ de pavots, cliquer ICI [fichier .doc]. Document transmis par Guidu.
Voir aussi ICI
Rédigé par : Webmestre de TdF | 30 juin 2006 à 22:17