ALVÉOLAIRES Polaroid, G.AdC é dentées syn copées diph tonguées
af friquées as pirées é prouvées na salisées é vidées é têtées e ffritées
ré volues
dé voilées dé pecées dés espérées viol ées en volées
FIN |
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Magnifique ! Absolument.
Rédigé par : Pascale | 30 juin 2006 à 17:06
Tous ces sens qui courent
dans le labyrinthe
de ces mots
éclatés...
c'est quelque chose que je ne sais pas faire
pas oser.
j'aime beaucoup.
Rédigé par : Viviane | 01 juillet 2006 à 08:59
Savez-vous, Viviane et Pascale, que ma lecture de ce poème est dans le même temps visuelle et sonore. Je pense évidemment à une partition contemporaine (John Cage, etc.) où la rythmique serait très apparente. La syncope des mots me fait penser au thème en 5/4 de Take Five ou à celui en 9/8 de Blue Rondo a la Turk de Brubeck, le répétitif à Glass ou Riley, mais aussi à la "basse continue" des musiques contrapuntiques et à la scansion (dactyles et spondées) des tragédies antiques. Polyphonie ou polysémie oui, mais aussi circulation des sens comme une boule de billard électronique que se renvoient des musiciens complices... Et toujours ces finales coup de poing en tilt.
Rédigé par : Yves | 01 juillet 2006 à 11:41
Merci à tous trois. Cette forme d'écriture, totalement nouvelle pour moi, n'a pas été une expérience facile. Je crois que j'ai encore beaucoup à apprendre dans le domaine de la "poésie spatiale" que d'autres pratiquent avec une rigueur d'ascète. Je suis loin du compte, mais qu'importe. Je comprends mieux, maintenant, ce qui pousse certains à n'écrire plus que sous cette forme. En ce qui me concerne, je suis heureuse de retrouver des phrases dites "normales", avec une syntaxe et des rythmes réguliers, et un lyrisme que je suis incapable de refouler très longtemps.
Merci à tous trois de vos commentaires élogieux. Je ne m'attendais pas à tant d'enthousiasme.
Rédigé par : Angèle | 01 juillet 2006 à 22:39
Poésie spatialiste... Spazialismo ?
Come Lucio Fontana, chi dichiaro’ nel Manifesto dell’arte spaziale (1947) : “Non voglio fare un quadro, voglio aprire lo spazio, creare per l’arte una nuova dimensione, collegarla al cosmo, come lo si intende, infinito, al di là della superficie piatta dell’immagine”,
vous nous invitez à rejoindre votre "espace du dedans" et ce n’est pas du lyrisme refoulé, tout au contraire.
"…derrière les espaces de silence qui nimbent une vie", nous percevons dans vos Eclats "des bribes en pointillés" que vous reliez "les unes aux autres" (je vous cite). C’est ainsi, à mon sens, qu’il faut les lire !
Donc bravo et merci encore chère Angèle.
Amicizia
Guidu_____
Ps: Sur Lucio Fontana
Rédigé par : Guidu | 02 juillet 2006 à 01:20