Pour me faire pardonner d'avoir si longtemps gardé le secret sur mes Éclats d’éclats, j'ai confié à Guidu le soin de rédiger pour moi l'avant-propos qui suit.
Angèle Paoli
AVANT-PROPOS
« Personne ne fait confiance à la peinture
mais il n'est personne qui ne croit à la photographie. »
Ansel Adams
Dans les Éclats d’éclats présentés ici, Angèle Paoli énonce des émotions non pas comme elles sont mais comme elle accepte de nous en faire la confidence. Rien d'autre en apparence que des objets du réel en demi-teintes, des situations banales, des tensions de la quotidienneté de tout un chacun. La concision compactée de l’expression ou les explosions typographiques sont tout aussi délibérées : elles sont là pour écarter et/ou dissimuler un lyrisme dont Angèle a souhaité se garder.
De la même manière, j'ai souhaité que les images polaroïds que m'a commandées Angèle et qui accompagnent ces éclats, soient instantanées, mais aussi presque inexactes, pour qu'elles deviennent des mensonges plus sincères que ne l’est l'aveu de la pure et (trop) simple vérité. Car c’est bien une quête de vérité que je poursuis là - grâce à Angèle -, tout en ayant toujours à l’esprit ces mots de Pierre-Jean Vaillard : « La pudeur n'est le plus souvent qu'une question d'éclairage. »
Il va sans dire que la marque presque inapparente de pellicules polaroïd « Honeydrippers » est aussi une autre manière à moi de mentir vrai même si la référence cachée au bluesman Jack McDuff est ma façon toute personnelle de lever pour partie le voile sur ce qui peut éventuellement passer pour une parcelle de vérité !
Merci Angèle.
Guidu Antonietti di Cinarca
=> Éclats d’éclats (01)
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Cara Anghjula,
J'ai publié chez l'Harmattan, en 2000, un livre qui a pour titre :
Eclats d'une poétique du devenir humain.
Un livre entre poésie et prose, philosophie et politique...
Etrange, non !
Sergiacciu
Rédigé par : Venturini | 06 octobre 2006 à 18:52