Il y a soixante ans, le 18 juin 1946, l'historienne Régine Pernoud (Château-Chinon [Nièvre], 17 juin 1909 - Paris, 22 avril 1998) recevait le Prix Femina pour son ouvrage Lumière du Moyen Âge.
Cet ouvrage pionnier, premier ouvrage de cette chartiste passionnée d’époque médiévale, sera suivi de nombreux autres. Parmi lesquels une biographie consacrée à Aliénor d’Aquitaine (1966), une autre à la poète Christine de Pisan (1982). Sans oublier un ouvrage consacré à Héloïse et Abélard (1970) et de nombreux autres à Jeanne d’Arc.
Deux problématiques récurrentes sous-tendent l’œuvre de Régine Pernoud : La réhabilitation du Moyen Âge d’une part. À laquelle l’historienne, soucieuse de faire reculer les idées reçues qui obscurcissent sans cesse cette période, a consacré un essai intitulé Pour en finir avec le Moyen Âge (1977). Le rôle essentiel de la femme, d’autre part. Thème que l’on trouve abondamment développé dans l’ensemble de l’œuvre mais de manière plus précise dans deux ouvrages : La Femme aux temps des cathédrales (1984) ou encore La Femme aux temps des croisades (1990).
Voir aussi : - (sur Terres de femmes) Le retour du Moyen Âge (un article d'Angèle Paoli). |
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