Ph., G.AdC
[RITORNO DOVE SONO GIÀ STATO]
Ritorno dove sono già stato
alle mura di una città calamitata
dalle costellazioni
diserbata, macigna, mare immobile
eterno
volo di pavoni di pietra e luce.
Il sogno che io so di sognare
l’unico, il primo, mi conduce
là.
Giuseppe Conte, « Una stella mi traversa », “Altari achei” [L’Oceano e il Ragazzo, Biblioteca Universale Rizzoli, Collana “Bur Poesia”, 1983. Introduzione e note di Giorgio Ficara] in Giuseppe Conte, Poesie 1983-2015, Oscar Mondadori, Oscar Poesia, Milano, 2015, pagina 37.
[JE RETOURNE OÙ DÉJÀ J’AI ÉTÉ]
Je retourne où déjà j’ai été
vers les murs d’une ville qu’aimantent
les constellations
sans herbe, rocheuse, immobile mer
d’éternité
paon de pierre en plein vol scintillant.
Le rêve que je suis conscient de rêver
l’unique, le premier, me dirige
là.
Giuseppe Conte, « Une étoile me traverse », “Autels achéens”, L’Océan et l’Enfant* (édition bilingue), Arcane 17, Collection « L’Hippogriffe », dirigée par Jean-Baptiste Para et Philippe Di Meo, Saint-Nazaire, 1989, pp. 90-91. Traduit de l’italien par Jean-Baptiste Para. Préface d’Italo Calvino.
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* Ce recueil a été réédité par Jacques Brémond en avril 2002.
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