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Ecouter (sur le site Vive voix) Recueillement, dit par Pierre Blanchar (1892-1963). Un document d'archive sonore d'une grande puissance. ■ Charles Baudelaire sur Terres de femmes ▼ → La mort des amants → 20 août 1857 | Ouverture du procès des Fleurs du Mal de Baudelaire → 31 août 1867 | Mort de Charles Baudelaire ■ Voir aussi ▼ → (sur litteratura.com, un superbe site de Azziz El Khiati) Charles Baudelaire |
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Je tiens que Baudelaire aurait choisi de vivre
ses souffrances et larmes en limon de plaisir
et d'une nuit qui dure faire fleurir l'ennui
pour que l’œuvre qui naît soit du bel aujourd'hui
Rédigé par : Edith | 21 avril 2006 à 22:28
Mystérieuse Edith, merci de ce subtil quatrain qui rend compte de la complexité du "poète de la modernité". Travaillé durement par le combat, toujours vivant, du Spleen et de l'Idéal.
Rédigé par : Angele Paoli | 24 avril 2006 à 10:24
Baudelaire qui pose si bien, Angèle, la complexité de vivre, ballotté entre plaisir et souffrance à la recherche d’une sérénité qui ne rime pas toujours – hélas ! - avec félicité.
Baudelaire que j’aime à lire et dont impudemment, sans trop de sérieux et surtout beaucoup plus humblement qu’il ne pourrait paraître, j’aime à oser réponse…
Je tiens que Baudelaire aurait choisi de vivre
Ses souffrances et larmes en limon de plaisir
Et d’une nuit qui dure faire fleurir l’ennui
Pour que l’œuvre qui naît soit du bel aujourd’hui
Passion homme passionné, à l’endroit à l’envers
Et toute sa raison embobinée de vers
Je crois que de son cœur saignaient les émeraudes
Je sais que de sa voix pleuraient les amours rauques
Baudelaire je te bois, je m’enivre de toi
J’acoquine mon cœur dans tes versets en pleurs
De ta sève je fais or flammerole de mon corps
Quand ton soleil s’est tu aux oreilles absinthes
Lors, ta plume perdue aux paupières absentes
Pousse dans mon jardin comme fleurs de tes mains
Rédigé par : Edith | 24 avril 2006 à 18:40
"Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre" ?
Rédigé par : Yves | 24 avril 2006 à 18:51
Me voilà bien marrie
et fort mal armée
de vous voir dévoiler
cet autre part d’Orphée
« je est un autre » n’est-ce pas ?
Toutes mes amitiés
Rédigé par : Edith | 24 avril 2006 à 22:30
Sérénité, Edith ? Luxe, calme et volupté, plutôt, non ?
Rédigé par : Angèle | 24 avril 2006 à 22:34
Merci d'être passée sur ma plage. A bientôt !
Rédigé par : traces | 22 septembre 2007 à 09:02