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Flap ... l'oiseau se pose et dépose... un petit rien !
*
Lassé, lascif, aux sources attitudes
Je me plonge au dévers d’un songe qui m’émoît
Ame fleur azalée couleur de plénitude
Fébrile émerveillé par tes yeux qui chatoient
Mes sentiments en germes soudain se cristallisent
De douceurs caramel fondant si chocolat
Qui grillent en effluve d’ardeurs et catalysent
Ces gestes déplacés onctueux de là-bas
La perle de sueur qui file sur ta peau
Marque de mes regrets l’éclat incomparable
De cet effleurement si vibrant et si chaud
Tremblements délicieux vraiment inénarrables
*
busard
Rédigé par : busard | 26 avril 2006 à 13:55
Flap ...
... l'oiseau ne passe pas souvent, il est vrai ... il ne s'implique pas beaucoup aussi ... il dépose peu ... mais il essaye de préserver le lien ... avec ce site et ses occupants ...
ceci pour dire qu'un ti commentaire aurait été 5 pas !
... mais bon je demande ce que je ne fais pas moi-même alors ...
busardement
Rédigé par : busard | 02 mai 2006 à 09:51
T'inquiète busard, on lit,
on apprécie même,
reviens donc te poser...
Mais le fondant de caramel au chocolat
pour être apprécié demande beurre salé
va faire une virée du côté de Guérande
et tu verras alors les langues se délier
La fleur de sel ramassée des marais rappelle
à l'homme vif le goût du j'aime-tant-créer
et même Yves qu'ici semble s'y connaître
ne pourrait retrouver à ces vers d'autre maître
NB : au menu de ce soir, pommes de terre nouvelles à la fleur de sel
Rédigé par : Edith | 03 mai 2006 à 21:38
Cornegidouille, en bon avocat de Tréguier ("advocatus sed non ladro" dit la devise du saint patron des avocats "qui en dit long" sur l'époque... et peut-être aussi sur celle d'aujourd'hui), je peux dire qu'il n'y a pas photo pour la fleur de sel. Celle de Camargue ne vaut pas celle de Guérande. Pour le beurre salé, je suis plus hésitant. Pas pour le beurre salé dans le caramel fondant évidemment, mais pour le barattage. Le barattage (à ne pas confondre avec baratin) du beurre des Charentes me semble plus délicat. Je crois que Surabhî, la vache d'abondance, serait d'accord sur ce point. Pour les alexandrins, c'est parfait, même si je regrette l'absence de coupe à l'hémistiche du premier vers. Mais il était difficile d'écrire : "Mais le fondant de cas ramelle au chocolat". Ah, si le ramellage se rapportait à notre plumage, nous serions les phénix des hôtes de ces toits !
Rédigé par : Yves | 04 mai 2006 à 08:04
Merci ...Edith !!!
... pommes de terre à la fleur de sel ... miam
bon le mien serait plutôt celui des salins du Midi ou d'Aigues-Mortes ... celui de Guérande n'est pas mal non plus ...
au fait ... personne ne m'a demandé où pouvait être ce "là-bas" ?
busardement
Rédigé par : busard | 04 mai 2006 à 08:51
J'aimerais ramener cette conversation sur Albane Gellé; non que je m'ennuie de vos commentaires, bien au contraire. Mais parce que cette référence, qui n'est pas la première que je rencontre sur l’œuvre d'Albane Gellé a attisé ma curiosité. Et petite souris devenue, me voilà les mains remplies de son recueil: Je te nous aime. Je ne peux résister à l'envie de vous en faire partager un extrait :
"elle
en se retournant a vu, sans personne
autour, des pas dans le sable qui
rejoignaient les siens, s'en souvien-
dra toujours.
il
dit que c'est aujourd'hui la saison
de sourire. Souriante elle ne dit rien."
Je te nous aime, Cheyne édition, pp. 70-71.
Rédigé par : Edith | 04 mai 2006 à 18:48