Bette Davis Image, G.AdC RUTH ELIZABETH DAVIS Née le 5 avril 1908, à Lowell (Massachusetts), élevée par sa mère, Ruth Elizabeth Davis, dite Bette Davis, se passionne très tôt pour le théâtre. Après un bref passage de formation auprès de John Murray Anderson, elle fait ses débuts d’actrice à Broadway en 1929. Ce n’est qu’en 1932 qu’elle signe un premier contrat avec la Warner à Hollywood. Dès lors commence pour l’actrice une carrière où alternent rôles de seconde catégorie et rôles de première importance qui vont assurer à Bette Davis une notoriété qui ne sera plus démentie. Elle remporte son second Oscar pour son rôle dans Jezebel (L’Insoumise, 1938) de William Wyler, oscar qui la consacre comme une des plus grandes stars de la Warner. Mais c’est surtout le rôle de Margo Channing dans All about Eve de Joseph L. Mankiewicz en 1950 qui la confirme dans sa réputation de « monstre sacré ». En 1962, Bette Davis amorce un tournant dans sa carrière avec le film de Robert Aldrich What ever happened to Baby Jane. Sélectionné par le Festival de Cannes, le film n’obtiendra pourtant aucun prix. ALL ABOUT EVE Dans son film All about Eve, rebaptisé Ève pour la version française, Joseph L. Mankiewicz met en scène une terrifiante course à l’ambition entre deux femmes, deux actrices : Margo Channing (Bette Davis) et Eve Harrigton (Anne Baxter). La relation entre Margo Channing, actrice confirmée et Eve Harrigton la débutante, se fonde sur la très savante mise en place d’une amitié apparemment sincère mais patiemment travaillée. Margo Channing tombe dans les mailles du filet tendu par la très évanescente Eve. Qui sous ses dehors angéliques cache une personnalité maléfique. Eve parvient à ses fins : évincer celle pour laquelle elle a feint tant d’admiration. Mais c’était sans compter qu’elle aurait à faire face à son tour aux rouages impitoyables de pareille stratégie. Un film spéculaire que celui de Mankiewicz, construit sur d’incessants jeux de miroir. Un affrontement destructeur. Au Festival de Cannes 1951, Bette Davis a obtenu le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans Ève. Angèle Paoli D.R. Texte angèlepaoli
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Bette Davis dont les yeux célèbres avaient inspiré, justement, Bette Davis Eyes [format WMA] à Kim Carnes au printemps 1981. Un tube à l'époque !
Rédigé par : pascale | 05 avril 2006 à 18:40
Kim Carnes était encore dans le studio d'enregistrement la nuit où John Lennon a été assassiné (8 décembre 1980). Impossible d'oublier, Pascale.
Rédigé par : Yves | 05 avril 2006 à 19:27
Pascale, merci pour ce rappel. Oui, un super tube en effet. J'aime bien ce genre de renvoi de balle. C'est vraiment très "exciting". Jubilatoire ! Merci encore à toi.
Rédigé par : Angèle Paoli | 05 avril 2006 à 19:28
Oui Yves,
"Imagine all the people
living life in peace..."
On peut ENCORE rêver...
Amitiés,
Pascale.
Rédigé par : pascale | 06 avril 2006 à 11:37
Eh, oui ! Pascale, "I have a dream this afternoon..." (The Great March to Freedom, Detroit, 23 juin 1963, WMA). Un bel exercice de langue... et de liberté à transmettre à tes grands élèves, Pascale... "Free at last! Free at last ! Thank God almighty, we are free at last !"
Rédigé par : Yves | 06 avril 2006 à 13:03
Merci Yves. Cette lecture m'a remis en mémoire une chanson pourtant assez récente de Patti Smith intitulée "Gandhi" sur le CD "Trampin" (2004 Columbia) et dont les premiers mots sont :
"I had a dream Mr. King
If you'll beg my pardon
I was trespassing
A sacred garden
And the blossoms fell
And they dropped like candy
And nature cried Gandhi Gandhi
And nature cried Gandhi Gandhi".
Je te laisse deviner le thème de la chanson....
Rédigé par : pascale | 07 avril 2006 à 08:37