Miroir, miroir,
dis-moi
de quels reflets moqueurs
l'âme de mon amant se trouve ainsi
éprise !
Délivre de tes sortilèges
celui
que dans la moire de tes rets
tu tiens assujetti à son visage
sensible aux seuls maléfices
de son illusoire beauté !
Écoute la plainte grise
de la voix éperdue
qui se perd
incomprise
dans les replis mouvants
d'Insensible Nature !
« Écho, tu te perds dans des pleurs impuissants
Et Narcisse se noie dans les eaux qui l'inspirent. »
Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
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