Isadora Duncan Image, G.AdC 13 mars 1900 : Isadora Duncan et sa mère quittent les Etats-Unis pour venir s’installer en Europe. Formée à Chicago dans la tradition dite « classique », Isadora Duncan se détache de sa formation pour la pousser paradoxalement encore plus loin. Inspirée par l’art antique dont elle étudie les poses dans la statuaire grecque, elle évolue, pieds nus, vêtue d’une toge ample pareille à celles des Trois Grâces de Botticelli. Peu appréciée du grand public de son temps, Isadora Duncan est reconnue aujourd’hui comme l’inspiratrice, la muse, la visionnaire qui a révolutionné l’art de la danse : « Danser c’est vivre, dit-elle. Ce que je veux, c’est une école de la vie ». Une école qu’elle désire en harmonie avec la nature. Longtemps après sa mort, survenue en 1927, nombreux sont les danseurs qui se sont inspiré de sa philosophie et de son talent. Évoluant librement « par les champs et les grèves ». Dont le danseur François Malkovsky (1889-1982), dit "Malko", inventeur de la « Danse libre », qu’il a enseignée, et notamment pratiquée dans la marine de Pinu (Cap-Corse) où, « à quatre-vingt-dix ans, dans la nudité de son corps, chaque matin, il saluait en dansant le lever du soleil » (Claude Louis-Combet, 2004). En 1934, Jean Cocteau rend hommage à la célèbre danseuse, qui lui sert de modèle pour le personnage féminin des Enfants Terribles. Tout comme Isadora Duncan, Élizabeth, la grande prêtresse des Enfants Terribles, meurt étranglée par son écharpe. Entortillée autour des roues de sa décapotable. |
■ Voir aussi ▼ → (sur Terres de femmes) 20 juin 1912 | Isadora Duncan conviée par Paul Poiret à la fête de Bacchus → (sur YouTube) une vidéo sur Isadora Duncan |
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DANSE LIBRE_________
Danse libre ?… C’est aussi le titre d’un très beau texte d'Angèle Paoli. Elle y "danse sur les portulans de Méditerranée" et "traverse les mers intérieures de son désarroi". Cliquez ICI.
Amicizia
Guidu ________
Rédigé par : Guidu | 13 mars 2006 à 08:47
Petite fille, j'étais abonnée à un magazine. On y racontait en BD la vie des hommes et femmes célèbres... J'ai dû lire 20 fois celle d'Isadora Duncan, fascinée que j'étais par tous ces voiles couleur feu, par la voiture qui avait provoqué la mort de la danseuse, par cette roue aux rayons libres où sa longue écharpe s'était enroulée et l'a étranglée...
Le dessin montrait l'asphyxie de la danseuse... Mais je revenais sur les détails de son métier de danse pour éloigner l'horreur.
Rédigé par : nobody | 13 mars 2006 à 18:26