Ph., G.AdC
|
Retour au répertoire de février 2006
https://terresdefemmes.blogs.com/.a/6a00d8345167db69e2026bdeb2246c200c-popup
« JFAHaïku | Accueil | Anne-Marie Albiach | Le chemin de l’ermitage »
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.
L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.
Flap ... l'oiseau se pose et dépose ...
*
Frontière
Limite lisse
Mes pas se heurtent
Aux pointillés tracés
L'horloge
Sonne cette heure
Temps dérisoire
D'une aiguille effacée
La porte
Sur toi se claque
Brouillant l'image
D'une altérité
*
busard
Rédigé par : busard | 09 février 2006 à 18:01
TOLLARE
Limen de mon âme
invisible
je te nomme
assoiffée d’espace
là-bas au bout
de terres indociles
je te sais
assaillie
de tempêtes extrêmes
tour
imprenable
tu me cries
Tollare
l’intouchable
l’indivisible
qui se dérobe
intolérante
à mes désirs
D.R. Texte angèlepaoli
Rédigé par : Angèle Paoli | 09 février 2006 à 23:10
Flap ... Angèle
"Tollare"
quel en est la signification ?
Bel enchaînement !!!
buz
Rédigé par : busard | 10 février 2006 à 13:32
Tollare est un lieu-dit, un porticellu (petit port de pêche) en face de l'île de la Giraglia, en haut du Cap Corse. Le "bout du monde", quoi ! Où s'est notamment réfugié un brillant écrivain qui a la nostalgie des départs. Au dire de certains philologues, Tollare serait un mot d'origine étrusque dont l'équivalent latin est limen = seuil, frontière.
Rédigé par : Angèle | 10 février 2006 à 14:04
A SETE _________
- un texte d'Italique, alias Sept de Cœur reçu par mail -
A Sète, il y eut des ports et des plages pourpres
et des fenêtres au ventre bleu
Mais l’aveugle s’y perd,
Qui a la lumière dans le dos
Il y eut des fers où l’on s’écroule
En mâchant des oranges
Entre deux porches les couleurs
Effraient
Le ventre des sanguines nous saigne dans la bouche
Amicizia
Guidu ________
PS : Bientôt : des minimalismes…
Rédigé par : Guidu | 18 février 2006 à 01:38