Image, G.AdC
LA MIA POESIA È ALACRE COME IL FUOCO
La mia poesia è alacre come il fuoco,
trascorre tra le mie dita come un rosario.
Non prego perché sono un poeta della sventura
che tace, a volte, le doglie di un parto dentro le ore,
sono il poeta che grida e che gioca con le sue grida,
sono il poeta che canta e non trova parole,
sono la paglia arida sopra cui batte il suono,
sono la ninnanànna che fa piangere i figli,
sono la vanagloria che si lascia cadere,
il manto di metallo di una lunga preghiera
del passato cordoglio che non vede la luce.
Alda Merini, La volpe e il sipario [Girardi, 1997], in Alda Merini, Fiore di poesie 1951-1997, Einaudi, 1998, pagina 224. A cura di Maria Corti.
____________________
Note d'A.P. : deux poèmes extraits de l'anthologie Fiore di poesie 1951-1997 (Al cancello si aggrumano le vittime, pagina 73 ; Io ero un uccello, pagina 80) ont aussi été traduits en français par Flaviano Pisanelli dans le N° 15 de la revue La Pensée de Midi, printemps 2005, Actes Sud/La Pensée de Midi, page 99.
MA POÉSIE EST VIVE COMME LE FEU
Ma poésie est vive comme le feu,
elle glisse entre mes doigts comme un rosaire.
Je ne prie pas, car je suis un poète de la disgrâce
qui tait parfois le travail d’une naissance d’entre les heures,
je suis le poète qui crie et joue avec ses cris,
je suis le poète qui chante et ne trouve pas ses mots,
je suis la paille sèche où vient battre le son,
je suis la berceuse qui fait pleurer les enfants,
je suis la vanité qui se laisse chuter,
le manteau de métal d’une longue prière
d’un vieux deuil du passé et qui est sans lumière. »
Alda Merini, La volpe e il sipario, Girardi, 1997, in Po&sie 109, 30 ans de poésie italienne, 1, Éditions Belin, 2004, page 229. Traduction de Martin Rueff.
__________________________
« Il faudra sans doute que le visage tourmenté d’Alda Merini s’éloigne un peu pour que l’on puisse estimer à sa juste valeur une œuvre poétique de premier plan. Il est vrai que cette femme, jeune poétesse prodige saluée par les plus grands et devenue leur amie, marquée par la dure expérience de la folie, est devenue une icône de la culture italienne. C’est, en un sens, la desservir. On ne doute pas de l’issue. L’œuvre l’emportera. »
Martin Rueff, Avant-propos de la notice consacrée à Alda Merini dans Po&sie 109.
Sono nata il ventuno primavera
ma non sapevo che nascere folle
aprire le zolle
potesse scatenar tempesta.
Cosi Proserpina lieve
vede piovere sulle erbe
sui grossi fumenti gentili
e piange sempre la sera.
Forse è la sua preghiera.
Alda Merini, « Vuoto D'Amore »
Rédigé par : Jean-François AGOSTINI | 21 février 2006 à 17:01
Cara Angèle, anche Alda Merini comparirà nella Mostra che sai, una delle pochissime contemporanee scelte. Una voce accorata e totale nella sua unicità, davvero una fiamma divampante.
Per te, un piccolo omaggio da Clinica dell'abbandono
Ogni poeta
laverà nella notte
il suo pensiero
ne farà tante lettere
imprecise
che spedirà all'amato
senza un nome.
Rédigé par : r.r.florit | 23 février 2006 à 18:26
La Terra Santa____
Ho conosciuto Gerico,
ho avuto anch'io la mia Palestina,
le mura del manicomio
erano le mura di Gerico
e una pozza di acqua infettata
ci ha battezzati tutti.
Lì dentro eravamo ebrei
e i Farisei erano in alto
e c'era anche il Messia
confuso dentro la folla:
un pazzo che urlava al Cielo
tutto il suo amore in Dio.
Noi tutti, branco di asceti
eravamo come gli uccelli
e ogni tanto una rete
oscura ci imprigionava
ma andavamo verso le messe,
le messe di nostro Signore
e Cristo il Salvatore.
Fummo lavati e sepolti,
odoravamo di incenso.
E, dopo, quando amavamo,
ci facevano gli elettrochoc
perchè, dicevano, un pazzo
non può amare nessuno.
Ma un giorno da dentro l'avello
anch'io mi sono ridestata
e anch'io come Gesù
ho avuto la mia resurrezione,
ma non sono salita ai cieli
sono discesa all'inferno
da dove riguardo stupita
le mura di Gerico antica.
Alda Merini_________
Et
la voix très émouvante d'Alda Merini (Disque Milva canta Merini) disant «Terra Santa» dans une version légèrement différente !
=> http://sanspapier.altervista.org/TerraSanta.mp3
Amicizia
Guidu ______
Rédigé par : Guidu | 19 janvier 2007 à 14:21
Impossible, mon cher Guidu, de faire un lien direct (à partir de TdF) sur la voix d'Alda Merini : il est donc nécessaire de recopier le lien pour entendre cette voix.
Par ailleurs, je renvoie les lectrices et lecteurs de TdF à cette vidéo de YouTube où l'on peut écouter/voir Milva aux côtés d'Alda Merini interprétant "Johnny Guitar".
Sur YouTube, j'ai également noté :
- une vidéo de Milva interprétant "Sono nata il 21 a primavera" d'Alda Merini ;
- une vidéo de Milva interprétant "Canzone dell'uomo infedele" d'Alda Merini.
Rédigé par : Webmestre de TdF | 19 janvier 2007 à 19:27
Un caro saluto di simpatia, luce e poesia. Buon pomeriggio. Giovanna
Non pensare senza un confronto, potresti sbagliare. Non guardare solo le stelle, potresti inciampare. Cammina, guarda e pensa con gli altri. (Giacomo Jim Montana)
Non cercare le nuvole ma guarda tra esse e cogli l'immenso l'angolo di azzurro che profuma di pace, amore e libertà. (Giacomo Jim Montana)
"Le fasi del buon motore degli uomini sono: Luce, energia, onestà, altruismo. La volontà è l'accenzione." Giacomo J. Montana
Rédigé par : Giovanna Nigris | 26 mars 2007 à 16:38
Remercier Madame Alda Merini fait partie du parcours que j'ai entrepris pour renaître.
"Divine, lussureggianti rose"
"Divines, luxurieuses roses"
voici une des citations que je poserai sur les pages du livre que je suis en train d'écrire.
Avant, les roses me regardaient, maintenant, je recommence à les voir comme on voit un arc-en-ciel QUI SE RÉFLÉCHIT DANS VOS YEUX.....
Le dernier livre de Vincenzo Tagliasco sera sûrement très intéressant : il traite de la frontière de la conscience.
"La connaissance sans l'expérience peut-elle exister ?
Voici la demande que le journaliste Giuliano Galetta a faite à Monsieur Riccardo Manzotti (Secolo XIX du 20 aout 2008).
Encore merci de me laisser la possibilité de vous écrire.
Salutations distinguées.
Nadine Marie Mons
Rédigé par : Nadine Marie Mons | 21 août 2008 à 16:34
Dopo tutto anche tu/Après tout même toi (Oxybia Editions, 06520 Magagnosc) est le premier livre traduit en français d'Alda Merini. Il sera présenté à Bobigny le 17 juin 2009 à 16h30, salle Pablo Neruda, Hôtel de Ville Pour tous renseignements supplémentaires, téléphoner à Patricia Dao (06 73 71 76 05).
Voir aussi la note de http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2009/06/07/alda-merini-traduite-par-patricia-dao.html>Nathalie Riera dans Les Carnets d'Eucharis.
Rédigé par : Agenda culturel de TdF | 08 juin 2009 à 11:50
La poète italienne Alda Merini est morte ce dimanche 1er novembre à Milan à l'âge de 78 ans.
=> http://www.repubblica.it/2009/11/sezioni/spettacoli_e_cultura/alda-merini/alda-merini/alda-merini.html?rss>Article de La Repubblica
Rédigé par : Webmestre de TdF | 02 novembre 2009 à 00:01