élégie aux bois peints
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D’en deçà d’un long regard, il a convoqué
la pupille bleuie du Cyclope encerclée
de pattes d’oie de griffes et de rides ancrées
dans la poutre innervée du géant mal aimé
bramant dans la feuillée ses amours contrariées.
Râles
vestiges d’aurores boréales
antiques et glacées.
SUITE… >>> 4
oui mais il a caché ses pleurs, il les a cachés dans les feuilles des arbres, il les a cachés dans le creux de la lumière, il les a toujours cachés sauf à sa peau qui s'est couverte de rides, de rides comme si tous ses pleurs étaient encore sur son visage et dessinaient une boursouflure de souffrance.
clem
Rédigé par : clem | 14 janvier 2006 à 21:59
celui-ci est sublime et tellement en accord avec la photo
on dirait qu'un cyclone
a mélangé le ciel la mer et les nuages
au cœur du bois...
Rédigé par : Viviane | 07 avril 2007 à 10:45