élégie aux bois peints
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Dans la forêt livrée aux chantiers de l’hiver,
il a abandonné son triste trébuchet,
couché sous l’écorce rude d’un tronc caché
le gorget teint du sang du dernier sanglier.
Il s’épuise à rêver de l’infini des jours
vagues de rosées nues délavées par les pluies.
SUITE… >>> 3
Ah, l'image et le rythme sont impressionnants !
Le rythme m'est essentiel, la note aussi et
"couché sous l’écorce rude d’un tronc caché
le gorget teint du sang du dernier sanglier"
me comble !
C'est curieux comme l'alexandrin est puissant ! J'accorde à ce passage un Ré majeur, ma note préférée...
Merci, Angèle !
Rédigé par : nobody | 14 janvier 2006 à 10:11
Merci pour le ré majeur, nobody. Je suis allée fouiner dans ma réserve de musique. J'ai pu y dénicher un air à ma manière dont j'aimerais bien vous faire cadeau. Un cadeau en ré majeur évidemment. Devinez. C'est une compositrice, mais pas Clara...
Rédigé par : Angèle | 14 janvier 2006 à 18:13
Merci Angèle, très beau morceau, très belle interprétation... Tu dévoileras le nom de la compositrice ?
A bientôt ! Je vais t'envoyer un poème...
Rédigé par : nobody | 15 janvier 2006 à 14:07
Oui, Nobody, bien sûr. C'est Fanny Mendelssohn dans un Trio pour piano en ré majeur (ici le Premier mouvement, Allegro molto vivace). Références : CD Helios CDH55078.
J'attends avec fébrilité ton poème...
Rédigé par : Angèle | 15 janvier 2006 à 15:00